La Coupe du monde de rugby passera‐t‐elle bien par Toulouse à l’automne 2023 ? Rien n’est acquis. Si le Stadium, déjà hôte de plusieurs rencontres lors des éditions 1999 et 2007, figure parmi les neuf enceintes françaises sélectionnées et doit accueillir « quatre matchs au minimum », comme l’a annoncé, le 2 octobre, le directeur général du comité d’organisation Claude Atcher, lors d’une visite dans la Ville rose, le doute subsiste. En effet, l’enceinte toulousaine, propriété de Toulouse Métropole, ne respecte pas – encore – le cahier des charges imposé par World Rugby, la fédération internationale.
Le montant des investissements qui devront être engagés pour y parvenir est inconnu. Avant l’Euro 2016 de football, la métropole avait déjà dépensé 46 millions d’euros pour offrir un meilleur confort aux spectateurs, au détriment de la capacité d’accueil tombée à 33 000 places. Vincent Terrail‐Novès n’a pas répondu à nos sollicitations. Récemment, le vice‐président de Toulouse Métropole chargé des sports et des bases de loisirs avait indiqué que « certains investissements » seront « anticipés dans le cadre de la convention en cours de négociation avec le Toulouse Football Club ».
Celle‐ci a été signée le 4 octobre et comporte un « planning prévisionnel de réalisation des investissements » qui s’étale jusqu’à l’été 2020. On y découvre notamment le projet d’acquisition d’un « système de luminothérapie », de « banners » (panneaux LED déroulants autour du terrain) et la mise en place d’« écrans géants » au cours de l’année 2019. « Un programme global …