Les derniers sols pollués de la métropole toulousaine

Les substances polluantes, héritées du passé industriel de la ville, sont encore nombreuses dans les sols toulousains. Mediacités a recensé les sites les plus problématiques de la métropole, à partir des données mises en ligne par la direction régionale de l'environnement.

dessin pollution Toulouse
Illustration : Jean-Paul Van der Elst.

On l’oublierait presque jusque dans nos mots. L’Arsenal est devenu université, la Cartoucherie s’est transformée en éco‐quartier et la mairie vient de préempter cinq hectares de terrains de l’ex-poudrerie pour l’intégrer au projet de « central park » de l’île du Ramier. Pourtant, le passé industriel, militaire et chimique de Toulouse est toujours bien présent. 17 ans après la catastrophe AZF, la ville n’a pas tout à fait fini de scruter ses poches souterraines de métaux lourds, de composés organiques volatils (COV) et autres substances polluantes.

Les directions régionales de l’environnement (Dreal) gèrent une base de données – Basol –  recensant « les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif ». Au total, Basol répertorie 78 sites pour l’ensemble de la Haute‐Garonne. Un chiffre qui inclut les sites déjà réhabilités, ceux qui demeurent sous observation, mais aussi une quinzaine de zones dont la dépollution n’a pas encore été achevée. « Les taux de dépollution sont fixés en fonction des études épidémiologiques internationales, précise Chloé Maisano, directrice de l’Observatoire régional des déchets et de l’économie circulaire en Occitanie (Ordeco, ex‐Ordomip), mais également en fonction de l’usage futur : habitat, local commercial ou site industriel ». 

Si les principales réglementations en matière de sols pollués datent des années 1990, l’explosion de l’usine AZF, en 2001, a considérablement bouleversé certaines mauvaises habitudes …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 7 minutes

Favorite

Par Grégoire Souchay

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes