Ça ne durera peut‐être pas très longtemps mais la métropole toulousaine n’est pas encore submergée de caméras. Sur les 37 communes qui la composent, 21 sont aujourd’hui dotées d’un système de vidéoprotection et/ou de vidéosurveillance. Ce chiffre devrait augmenter dès la mandature prochaine. Tout comme celui des caméras elles‐mêmes. D’après les données que nous avons pu compiler, au moins 770, mais probablement un peu plus de 800, sont aujourd’hui en place (dont 399 rien que pour Toulouse) et au moins 110 supplémentaires (dont 50 à Toulouse) sont assurées d’être installées au printemps prochain après l’élection municipale.
Mais pour l’heure, donc, 16 communes de la 4e métropole française n’ont toujours pas accroché dans leurs rues ou sur leurs équipements publics ces boîtiers et œilletons qui captent, enregistrent et conservent quinze jours durant des images des personnes circulant dans les villes. Une « résistance » éthique et politique à l’air du temps ? Pas vraiment. Dans la grande majorité des cas, les raisons sont bien plus triviales. Et