À Ramonville, le PS 31 préfère Génération.s plutôt qu’une liste socialiste

En apportant son soutien à Christophe Lubac, maire sortant de Ramonville qui a quitté le PS il y a deux ans pour rejoindre Generation.s, les instances dirigeantes du Parti Socialiste s'opposent au choix des militants locaux.

PGroupe022020(1)(1)
La liste Ramonville en transition / © Jean-Robert Calle

« Cher.e camarade, le Bureau national par délégation du Conseil national a ratifié le soutien à ta candidature pour la ville de Ramonville‐Saint‐Agne. Amitiés socialistes ». Tels sont les mots d’un courrier du 19 décembre 2020 envoyé par le bureau national du PS à Christophe Lubac. 

Maire sortant de Ramonville‐Saint‐Agne, un important bastion de la gauche dans la région toulousaine, le successeur de Pierre Cohen en 2008 a pourtant quitté le PS au début 2018, pour rejoindre Génération.s. Comment dès lors expliquer cette investiture qui ne dit pas son nom ? « Nous soutenons par principe tous les maires sortants de gauche, c’est une orientation générale décidée en bureau national du Parti Socialiste », explique Sébastien Vincini, premier secrétaire de la fédération de Haute‐Garonne et secrétaire national aux fédérations du Parti Socialiste.

Cette décision vient contredire l’élection, le 10 octobre dernier, par 24 votants sur 24, d’un chef de file socialiste issu de la section ramonvilloise : Jean‐Luc Palevody, maire adjoint en charge des Animations Locales, Sportives et Associatives. « Notre projet a démarré en 2018 sur une initiative de la section locale du PS qui était alors réduite à six militants, rappelle ce dernier. Afin de retrouver un espoir à gauche, nous avons porté l’objectif de reconstruire notre section – nous sommes 35 aujourd’hui – mais aussi d’élargir cette dynamique à la société civile et à d’autres sensibilités de gauche, conformément à une motion du congrès du parti en 2018. Une charte qui synthétise notre projet et nos valeurs a été signée par près de 200 personnes. Aujourd’hui, notre liste de 33 colistiers compte une moitié de …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Frédéric Dessort

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes