Toulouse : l’adjointe Laurence Arribagé suspectée par la justice de tentative de déstabilisation de son ancienne rivale à la députation

L'ancienne députée, un chef d'entreprise, un fonctionnaire des impôts et un ancien magistrat font l'objet d'une procédure judiciaire pour déterminer leurs rôles respectifs dans une tentative de déstabilisation de la candidate Corinne Vignon, actuelle députée de Haute-Garonne.

Laurence Arribagé(1)
Laurence Arribagé, adjointe au maire de Toulouse. / © GC

L’ancienne députée LR et adjointe au maire de Toulouse Laurence Arribagé est mise en cause par le parquet de Toulouse dans les suites de l’affaire Corinne Vignon. À quelques jours des législatives 2017, cette dernière, actuelle députée LREM de la 3e circonscription de Haute‐Garonne, avait été soupçonnée de travail dissimulé, avant de voir l’affaire classée sans suite en septembre 2017. Sa concurrente de l’époque, la députée sortante Laurence Arribagé, a été auditionnée courant décembre par les services de la police judiciaire de Toulouse pour déterminer son rôle dans cette cabale.

https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2017/06/16/letonnant-parcours-de-corinne-vignon-candidate-lrem-dans-la-tourmente/

Interrogé en décembre et en janvier à ce sujet, le procureur de la République de Toulouse n’avait rien voulu confirmer à Mediacités. Depuis lors, le procureur général de la cour d’appel de Toulouse a affirmé à l’AFP que le parquet avait « ouvert une information judiciaire le 18 janvier visant quatre personnes, soupçonnées d’avoir engagé une démarche visant à décrédibiliser la candidature » de Corinne Vignon. Dans un communiqué du 26 janvier, le procureur de la république de Toulouse précise que « les investigations et les auditions recueillies ont permis de réunir des présomptions graves à l’encontre de quatre personne en l’état, soit une ex‐parlementaire, un chef d’entreprise et deux agents publics. » Le parquet de Toulouse a donc requis l’ouverture d’une information judiciaire contre ces quatre personnes « des chefs de prise illégale d’intérêts, violation du secret professionnel, complicité et recel de ces délits, corruption active et passive. »

L’un des agents …

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Par Gael Cérez et Dorian Cabrol

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