Dans le quartier du Raisin, le discours du maire de Toulouse à l’épreuve du terrain

Les habitants du quartier du Raisin dénoncent les promesses non-tenues de Jean-Luc Moudenc et déplorent le manque d'action municipale pour améliorer leur cadre de vie.

Le raison 2
Le comité de quartier du Raisin se plaint de ne pas être entendu par la mairie. / Crédit photo Gael Cérez.

Améliorer le quotidien des Toulousains, « une priorité absolue » pour Jean‐Luc Moudenc qui en a fait le thème central de la « feuille de route politique » de son nouveau mandat, présentée mercredi 15 septembre – plus d’un an après sa réélection. Entre les discours et les actes, l’écart est parfois important. Dans le quartier Le Raisin, il semble carrément abyssal. Rencontrés après les annonces du maire de Toulouse, les habitants de cette bande urbaine coincée entre Les Minimes, la gare, le canal et les voies de chemin de fer, dénoncent l’inaction de la municipalité et les promesses non tenues du maire à ce jour.

Sans‐domicile fixe jugés envahissants, branches mortes non élaguées dans le parc du quartier, absence de caméras de surveillance, manque d’entretien des berges du canal, excès de vitesse sur le boulevard ou embouteillages récurrents causés par le stationnement en double file devant la gare routière… La liste des griefs est longue.

Mais ce qui préoccupe plus que tout ces habitants, c’est la prostitution le long du boulevard des Minimes. « Les prostituées travaillent le long du canal et sous les passerelles. Elles viennent faire leurs affaires avec leurs clients derrière le jardin d’Abadie. Il y a des mouchoirs usagés sur les berges et des capotes sur le chemin. Les résidents n’en peuvent plus, s’exaspère Claude Authié, président du comité de quartier Minimes‐Raisin. La police municipale nous a dit de les alerter via « Allô Toulouse …

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Par Gael Cérez

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