Des poussières de plomb en quantité élevée sur des jouets de dînette, sur des accessoires rangés dans la salle de motricité ou encore à l’intérieur de l’espace dédié aux activités périscolaires… Voilà ce qu’ont révélé des analyses pratiquées à l’école maternelle Lucie Aubrac, le 15 février dernier, dans le cadre de la campagne de surveillance sanitaire autour de l’ancien site de la Société de traitement chimique des métaux (STCM).
Au total, un tiers des 12 prélèvements effectués dans les bâtiments dépassaient le seuil réglementaire fixé à 70 microgrammes de plomb par mètre carré par le Haut conseil de la santé publique (HCSP). Dans des proportions équivalentes, le constat est le même à l’école élémentaire Lucie Aubrac, située à l’autre extrémité du parc de la Salade, dans ce secteur du Nord toulousain. Le courrier envoyé aux directrices, dont Mediacités a pu prendre connaissance, ne précise pas cependant de combien exactement ces prélèvements dépassent la norme autorisée.
https://www.mediacites.fr/environnement/toulouse/2023/03/06/soixante-dix-ans-de-lutte-contre-la-pollution-au-plomb-dans-le-nord-de-toulouse/
Faut‐il s’inquiéter d’une potentielle intoxication au plomb, un risque particulièrement élevé chez les jeunes enfants ? Pas selon le préfet de Haute‐Garonne, Pierre‐André Durand. Dans son courrier daté du 14 avril, il assure aux directrices des deux établissements avoir fait le nécessaire pour garantir que « les enfants accueillis ne sont pas significativement exposés au risque du saturnisme ». Un ménage plus approfondi a …