A69 : les grévistes de la faim déterminés à cibler les pouvoirs politiques

Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69 dans l’attente d’un jugement sur le fond. Un mode d’action radical qui renvoie les politiques, au plan national comme local, à leurs responsabilités dans ce dossier.

grève de la faim A69 GNSA
Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69. / Crédit GNSA

Les traits tirés, le corps las, six grévistes de la faim opposé·es à la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres ont tenu, jeudi après‐midi à Toulouse, une conférence de presse dans un « contexte d’extrême urgence », a précisé Bernard, 68 ans, retraité « habitant du pays depuis des décennies », en grève depuis dix jours.

Une « urgence » en référence à la situation du plus médiatique d’entre elles et eux, Thomas Brail, militant du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) qui a élu domicile la semaine dernière au sommet d’un platane faisant face au ministère de l’Écologie, boulevard Saint‐Germain à Paris, afin de visibiliser sa grève de la faim, entamée le 1er septembre.

Depuis la publication de cet article le 22 septembre par Mediapart, Thomas Brail a été délogé par police de l’arbre qu’il occupait, dimanche à 6h30 du matin.

Face à un gouvernement qui continue à faire la sourde oreille, l’activiste, amaigri de dix kilos et « épuisé », est descendu quelques minutes de son arbre, mercredi 20 septembre, en début de soirée, sous les applaudissements d’une petite foule parsemée de drapeaux d’associations écologistes (dont la Confédération paysanne et France nature environnement) et de plusieurs député·es, dont l’élue La France insoumise (LFI) du Tarn Karen Errodi, pour annoncer qu’il souhaitait passer à la vitesse supérieure.

Après plus de vingt jours privé d’alimentation, l’activiste a fait part de son intention de se lancer dans une grève de la soif à partir de …

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Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

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Par Pauline Graulle, Emmanuel Riondé et Mediapart

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