Et de deux. La préfecture de Haute‐Garonne a interdit la tenue d’un deuxième rassemblement organisé par le groupuscule d’extrême droite Furie française. Celui‐ci devait se tenir ce vendredi 15 décembre, à 20 heures, dans le centre‐ville de Toulouse, pour dénoncer un supposé « massacre de Français ». Plus que les potentiels dérapages racistes, les autorités craignaient « que des affrontements aient lieu sur la voie publique » si des militants antifascistes venaient « provoquer » les identitaires toulousains…
« Cette décision est injustifiée, nos rassemblements ont toujours été calmes et sans débordement », avait réagi le collectif après la première interdiction de sa manifestation du 8 décembre. Ce jour‐là, déjà, comme le 25 novembre auparavant, Furie française voulait instrumentaliser le meurtre d’un jeune homme lors d’une rixe à Crépol, dans la Drôme, le 18 novembre dernier.
Les identitaires toujours à la manœuvre à Toulouse
Apparu en septembre 2021, Furie française se définit comme un « mouvement de jeunesse communautaire toulousain & enraciné ». Il rassemble une poignée de militants d’extrême droite se réclamant de la mouvance identitaire. À leur actif dans la ville rose : une pétition contre une lecture pour enfant faite par des drag queens, un rassemblement d’une …