A69 : les multiples failles de la compensation écologique

Comme la loi l'y oblige, le maître d'ouvrage du chantier de la future autoroute Toulouse-Castres Atosca a élaboré un plan de compensation environnementale. Mais celui-ci est vivement critiqué par les opposants à l'A69 ainsi que de nombreux experts, tant sur la méthodologie employée, qu'à cause des destructions qu'il engendre.

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Enclavée entre la nationale et l'échangeur de Soual, la zone de compensation numéro 2 est un ancien site agricole, sur lequel Atosca prévoit la création d'une prairie humide. Photo Antoine Berlioz, Hans Lucas.

En contrepartie de l’autorisation environnementale de destruction d’espaces naturels et espèces protégées, sur les 380 hectares de l’emprise des travaux, le maître d’ouvrage de la future autoroute Toulouse‐Castres doit éviter, réduire, ou le cas échéant, compenser les dégâts (Voir Encadré). Mais il y a peu de chances pour que cette obligation légale soit de nature à rassurer les opposants, mobilisés dans le Tarn samedi malgré l’interdiction préfectorale, tant son application est décriée.

Mais d’abord, de quoi s’agit‐il précisément ?

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Temps de lecture : 9 minutes

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Par Valérie Lassus