En campagne, Domi‐Ni‐Ni‐que Faure tape sur la gauche

Chargée des collectivités territoriales, la ministre macroniste joue sa réélection dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne. Face aux deux « blocs » qui s'élèvent contre le camp présidentiel dont elle porte les couleurs, elle a clairement choisi sa cible : le Nouveau Front populaire, qu'elle met sur le même plan que l'extrême droite.

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Sur le terrain, Dominique Faure joue de sa stature de ministre en se gardant d'évoquer la figure d'Emmanuel Macron. / Crédit photo Gael Cérez

Dans le jardin de son petit pavillon à Escalquens, le monsieur, septuagénaire en survêtement et claquette, ne s’attendait pas à pareille visite ce mercredi 26 juin au matin. Devant son portail, une membre du gouvernement lui sourit en lui tendant un tract. Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, est en campagne dans la 10e circonscription de la Haute‐Garonne.

Élue en 2022 avec une étroite avance de 211 voix face à Alice Assier (Générations‐Nouvelle union populaire écologique et sociale), elle est cette fois opposée à neuf adversaires, dont le socialiste Jacques Oberti, candidat du Nouveau Front populaire (NFP). Maire d’Ayguevives, président de la communauté d’agglomération du Sicoval et de l’Association des maires et présidents de communautés de Haute‐Garonne, il est un rival de taille. « Je vais probablement être en seconde position au second tour, pronostique la ministre. Ensuite, il faudra jouer le match. Je suis une ancienne sportive de haut niveau, je connais ce type de situation, ça ne me perturbe pas plus que ça… »
Accabler la gauche
Ce 26 juin, elle est accompagnée d’une petite dizaine de soutiens qui se partagent les quartiers de la commune pour « boîter » une lettre destinée aux « chères Escalquinoises et chers Escalquinois ». À ses côtés se trouve son suppléant, le député sortant et président du Modem de la Haute‐Garonne, Laurent Esquenet‐Goxes. Le duo veut représenter un « arc républicain, des sociaux‐démocrates au centre droit », selon l’expression de la candidate, composé par le Modem, Renaissance …

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Par Emmanuel Riondé

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