Condamnation aux prud’hommes, colères et coups de pression à l’agence TAA

Craint pour ses colères en interne, Pierre-Louis Taillandier n'hésite pas à menacer ses confrères quand ceux-ci veulent recruter ses collaborateurs. Dernier volet de notre trilogie sur l'envers du décor chez l'emblématique architecte toulousain.

Taillandier 3

Que Pierre‐Louis Taillandier se permette d’inciter ses salariés à frauder l’assurance maladie ou de refuser de payer leurs heures supplémentaires, dit beaucoup du sentiment de toute‐puissance de cette pointure de l’architecture. Et de la crainte qu’il suscite en interne et au‐delà.

Au cours de son enquête, Mediacités a recueilli le témoignage d’une douzaine d’anciens salariés de l’agence d’architecture TAA. Une poignée d’entre eux garde un bon souvenir de leur passage à l’agence. La plupart sont à l’inverse très critiques, notamment sur le management et les manquements au Code du travail.
Un patron « colérique »
Si beaucoup décrivent un climat amical au sein de l’agence, ils précisent que c’est parce que « les employés se soudent entre eux » face à un patron décrit comme assez « colérique ». Un trait de caractère associé systématiquement au passé de boxeur de Pierre‐Louis Taillandier, aujourd’hui âgé de 60 ans. « Je n’ai jamais eu envie de me frotter à lui. Il a un tempérament de boxeur : tu donnes un petit coup, il te le renvoie puissance mille », affirme ainsi Virginie, une ancienne architecte de l’agence partie l’année dernière.

Plusieurs salariés interrogés séparément décrivent leur peur d’être l’objet de ses colères devant leurs collègues. Marie*, qui est restée très longtemps dans l’agence, pèse chaque mot pour décrire le management de son ancien patron. « Il n’a jamais eu de gestes déplacés à mon égard …

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Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

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Par Pauline Chambost

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