La croix gammée est ratée, mais c’est bien le symbole nazi qu’a voulu représenter son piètre auteur. Les croix celtiques et les inscriptions « La France aux Français et « Toulouse ville de faf » qui l’accompagnent sont sans équivoque. Dans la nuit du 1er au 2 février, la grille d’entrée, le trottoir devant la Chapelle et même la plaque de rue rendant hommage à une résistante déportée à Auschwitz ont été souillées d’inscriptions racistes et néonazies. Un acte symbolique contre ce lieu associatif, ancré à gauche, qui accueille régulièrement des débats et rencontres autour des luttes et des mobilisations sociales.
Un riverain, tenant à garder à l’anonymat, a assisté à la scène. « Il devait être aux alentours de 0h30, j’ai entendu du bruit dans la rue, raconte‐t‐il. Ça parlait bizarre, comme des gens qui préparent un coup. Il y avait au moins cinq personnes, peut‐être six, cagoulées et gantées. Un peu après, ils ont commencé à taguer. Ils avaient l’air chauds, déterminés, prêts à se battre. »
Un groupuscule de hooligans
Suite à une plainte déposée par l’association La Chapelle, une enqu …