Mixité dans les collèges : « Le risque de laisser les collectivités gérer seules la carte scolaire, c’est celui du clientélisme »

Tout ça pour ça ? Comme nous vous l’avons raconté sur Mediacités, juste avant le dernier conseil métropolitain, l’exécutif du Grand Lyon a retiré du vote un projet de délibération portant sur des modifications de la carte scolaire des collèges publics de son territoire. En jeu : la sectorisation de Vénissieux et Saint‐Fons. À la frontière des deux communes, un nouvel établissement baptisé Katia Krafft doit ouvrir ses portes en septembre 2025.

Suite à des contestations émanant d’élus communistes vénissians, la majorité de l’écologiste Bruno Bernard a décalé sa décision à une commission permanente, qui doit se réunir ce lundi 17 février. Cette instance rassemble les membres du bureau du Grand Lyon et une partie des conseillers métropolitains, y compris des groupes d’opposition. Fermée à la presse et au public, elle se limite souvent à n’être qu’une simple chambre d’enregistrement.

La nouvelle mouture du projet de délibération sur la carte scolaire [que Mediacités rend publique à ce lien] varie peu du texte initial. Elle gomme la mention d’éventuels travaux de réhabilitation du collège Louis Aragon, lors du prochain mandat. Et elle précise que « cette nouvelle sectorisation pourrait être amenée à évoluer en fonction des projets de renouvellement urbain impactant les écoles de Vénissieux ». Une déclaration d’intention qui tombe sous le sens. Surtout, la délibération remaniée