Quinze jours d’attente, et l’espoir réactivé de faire tomber le projet d’autoroute. Six ans après la déclaration d’utilité publique (DUP, signée le 20 juillet 2018) et vingt mois après les autorisations environnementales – délivrées les 1er et 2 mars 2023 – qui avaient permis de démarrer les travaux de l’autoroute A69 devant relier Castres, dans le Tarn, à Toulouse, celles et ceux qui militent contre sa construction se reprennent à rêver de victoire.
Lundi 25 novembre, le tribunal administratif de Toulouse a tenu une audience permettant aux juges de statuer sur les recours déposés le 19 juin 2023 par une dizaine de structures, dont Agir pour l’environnement, Attac ou la Confédération paysanne, pour obtenir l’annulation des autorisations environnementales.
L’audience s’est déroulée devant une salle comble, jusque dans les couloirs du tribunal. Quatre recours étaient étudiés. Les deux premiers sur le tracé de l’A680, reliant l’A68 à Verfeil (neuf kilomètres attribués à la société ASF) et celui de l’A69 reliant Verfeil à Castres (54 kilomètres attribués à la société Atosca, créée pour l’occasion). Les deux autres sur le château de Maurens‐Scopont, un petit village placé sur le tracé. À l’issue de l’audience qui a duré plus de quatre heures, la juge a fait savoir qu’elle rendrait son délibéré dans quinze jours.
Une bonne nouvelle pour les opposant·es, qui n’escomptaient …