Il n’y a pas d’action et de choix éclairé possible sans une information exigeante et indépendante. Ce principe, valable à l’échelle d’un pays, l’est aussi à l’échelle de chacune des villes.
Cependant, nous constatons que :
– La presse nationale française se désintéresse des enjeux régionaux. En dehors de Paris, elle ne se donne que trop rarement les moyens d’enquêter en profondeur.
– Dans les grandes agglomérations, malgré quelques initiatives isolées, le paysage médiatique reste presque systématiquement dominé par un seul quotidien, en général peu porté sur l’investigation.
– La décentralisation, à l’œuvre en France depuis trente cinq ans, a permis l’émergence d’institutions locales puissantes pilotées par des élus ou responsables aux prérogatives élargies.
Nous croyons que la presse doit jouer un rôle de contre‐pouvoir au niveau local. Lutter contre la constitution de baronnies, déverrouiller les systèmes quels qu’ils soient et endiguer la défiance généralisée qui mine notre démocratie.
Nous croyons à un journalisme utile qui aide les lecteurs à participer activement et librement à la vie de leur cité.
Nous nous opposons au pouvoir chaque jour plus écrasant de la communication. Nous croyons à la nécessité de revivifier notre démocratie locale (par une meilleure représentation citoyenne, un meilleur partage des responsabilités, la transparence et l’exemplarité des élus, le rejet de l’hyperpersonnalisation de la politique).
Nous croyons que les acteurs de la vie économique locale (entreprises, syndicats, chambres consulaires…) ont des responsabilités sociales et environnementales.
Nous pensons que dans un monde confronté au libéralisme financier et au dérèglement climatique, le journalisme d’enquête doit, plus que jamais, ne s’interdire aucun domaine.
MEDIACITÉS est un journal en ligne d’investigation et de décryptage. Il enquêtera sur les pouvoirs politiques, économiques, sociaux, culturels, sportifs. Il éclairera les enjeux et les expliquera de façon pédagogique.
MEDIACITÉS est un journal en ligne indépendant, sans publicité et sans lien avec un groupe industriel. Il sera engagé mais non partisan. Il privilégiera l’approfondissement au flux incessant de l’information continue. Il s’opposera au sensationnalisme.
MEDIACITÉS est au service exclusif de ses lecteurs abonnés et à leur contact. Il participera au débat démocratique par la publication de ses enquêtes et leur mise en débat lors de rencontres publiques.
MEDIACITÉS est décliné dans les métropoles de France en autant de sites que d’agglomérations couvertes. Il tirera sa force de ses ancrages locaux et de son réseau national.
Seule solution pour une information reelle correspondant à la realite : faire en local et regional ce que fait le Canard Enchaine au national. Les lecteurs n’attendent qu’une chose de la part des medias:qu’ils leur disent ce pour quoi ils les lisent,les regardent,les écoutent et,les payent:la VERITE. Et toute la verite,sans mensonge ni « oublis ».Tout le reste n’est que mauvaise littérature. 40 ans de carte professionnelle m’en ont convaincu.
Superbe manifeste ! Et beau projet ! Le local ne se résume ni aux faits divers, ni à la gestion. Et, oui, notre pays a besoin de médias forts et indépendants en mesure de faire vivre et relayer le débat public au niveau de la cité. Là où est née la démocratie.
bravo sur toute la ligne… éditoriale !
Bonnes intentions. Pour autant pour l “instant, les articles restent assez amateurs et militant caricatural. Pourtant les infos sur les derives et corruptions ordinaires ne manquent pas.
J’avais entendu un représentant de Médiacité sur France Inter en me disant que ce projet méritait intérêt et soutien, et collaboration… Pas forcément par la rédaction qui est métier mais par la fourniture d’infos, par ex.
Cependant, je lis que seules les grandes cités sont couvertes alors que les baronnies sont installées dans nombre de conseils départementaux ou Communautés de communes. A Honfleur, par exemple. petite ville riante et touristique, qui de douterait qu’il y règne une véritable mafia qui ne pense qu’a bétonner, ouvrir un « Village des Marques », spolier son Office de Tourisme ? La Cour des Comptes s’en est émue. Quand croyez‐vous qu’elle a publié son rapport ? Le 23 décembre2016, en pleine trêve des confiseurs. Il faut donc lutter contre les mafias et ne rein attendre des magistrats ?
Trop modeste, Honfleur ?
Pardon pour l’anonymat. Il y a mafia, il convient d’être prudent.
Joseph Thareau
Je me réjouis d’un contre pouvoir,surtout si les intentions sont suivies d’effet.
Ceux qui ni ont pas été confronté, ne peuvent pas s’imaginer ce que l’administration est capable de faire .
Nous sommes ma femme et moi victimes d’une véritable déclaration de guerre de la part des services de l’aménagement du département, qui suite à des travaux d’élargissement, nous ont entiérement dévalué la valeur marchande de notre maison sans vouloir nous indemniser. Elle ne peut maintenant qu’être classée frappée d’alignement , ce qui veut dire invendable . Aux yeux de tous , elle est menacée de disparition.
Nous maison est à 4 mêtres de la route D 923 sur Maumusson , qui était rectiligne, suite à un décalage lors des travaux , pour l’écarter d’un bois , cette route vient maintenant quasiment droit sur notre maison et au dernier moment l’a contourne légèrement créant une courbe .
Qui voudrait acheter une maison menacée de disparition !
Surtout qu’un jour venu , quand nous ne serons plus ici , nous avons ma femme et moi 75 et 81 ans , ils s’empareront de notre maison pour la détruire et pouvoir redresser la route . c’est une évidence absolue ; toutes les mesures ont été prise en ce sens , dont cette limite sur une petite parcelle touchant notre maison et qui n’a pas été vendue , qu’ils veulent modifier chez nous et malgré nous en voulant passer outre des limites naturelles existantes (fossé‐ haie) .Ils nous embètent sérieusement et nous sommes toujours en litige avec cette histoire alors que les travaux sont terminés depuis 2015. Ils veulent nous prendre quelques décamètres de terrainsur cette parcelle invendue , à l’évidence pour se rendre propriétaire d’une fosse qui les empècherait de faire des travaux pour redresser la route plus tard, étant trop près et ne pouvant l’exproprier au mème titre que les forêts et étangs .
Nous n’avons strictement rien négocié ni avant ni pendant les travaux , nous sommes devant les faits accomplis .
A mon avis et sur ce que j’en crois ce tracé de route ainsi réalisé ‚n’aurait peut être pas été présenté tel aux élus et aurait été modifié par la suite par les services de l’aménagement certainement pour ne pas nous payer notre maison.
Nos deux élus sensés nous défendre , nous ont dit que nous avons été naïfs . Il faut donc se méfier du Conseil Départemental ! L’aveu est terrible et en dit long sur le système !
Nous avons écrit une lettre à chacun des élus pou leur expliquer la situation. La réponse d’un Vice Président , nous indiquant avec mépris qu’il ni aura pas de suite car notre maison n’a pas été dévaluée ! .…..alors que vu de loin notre maison parait être sur la route. J’aurais aimé joindre quelques photos d’avant et après les travaux pour juger .
Nous avons le sentiment d’être volés et avons voulu porter cette affaire en justice mais avoir rencontré bon nombre d’avocats aucun ne veut nous défendre pour abus de droit ce qui est pourtant abus de droits caractérisés , ni mème nous conseiller valablement et ceci pas seulement les avocats !
ON ne s’oppose pas me semble t il au Conseil Départemental ? crainte de représailles ?Nous avons enfin compris qu’il ne fallait pas insister dans cette voie.
Les services de l’aménagement ont peut être le droit de faire des bénéfices sur les transactions par rapport au budget ? mais ici , il ni a pas eu de transaction.
Au final , dans une décennie ‚peut être avant , je crois vraiment que leur objectif est de récupérer notre maison dévaluée pour presque rien et nous , nous l’aurons perdue .
Je souhaite que cet énoncé soit diffusé au grand public pour informé et se méfier .
une très belle initiative. j’espère qu’elle aboutira
Si MEDIACITES est une très bonne chose dans le domaine des villes, il reste à créer MEDIARURAL. Car la ruralité a aussi besoin de communication. L’AVENIR AGRICOLE ayant disparu, il semble qu’il faille mettre en place un nouveau concept, avec une double vocation d’information, à la fois rurale et agricole.
Je suis personnellement juriste, président d’associations,… de plus, nous avons des dossiers très importants et brûlants, qui correspondent au fondement décrit dans la genèse de votre média ainsi qu’au besoin actuel.
Je subodore que MEDIACITES avec MEDIARURAL seraient en même temps, une association naturelle et légitime de l’info générale, et une augmentation potentielle des lecteurs, par la couverture de l’intéressement global
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.
Georges BARON
Bonsoir Georges, nous avons bien conscience de la nécessité de développer des enquêtes en milieu rural. Si nous ne le faisons que très peu jusqu’à présent, c’est pour multiplier nos chances d’atteindre l’équilibre économique dans des zones à forte densité de population (les métropoles), c’est à dire là où les clients‐abonnés sont les plus nombreux. Ensuite, tout deviendra possible ! Merci pour votre soutien. Jacques Trentesaux, directeur de la rédaction de Mediacités
J’habite Nancy et j’étais parmi les 130 personnes tirées au sort pour participer à une assemblée constituante (vraiment tuante) dont la mission était la rédaction d’une constitution municipale. Plutôt favorable à la majorité rose rouge verte (enfin pas toutes les couleurs) ayant initié ce projet, je fais malheureusement un constat désolant quelques jours après la remise solennelle en Conseil Municipal de cette constitution ou l’émotion (chez les élus) et la fierté (chez les constituants volontaires pour l’exercice) ont été convoqués au service d’une communication surjouée de soirée d’élection (pas les Césars mais presque). J’ai participé non seulement à une mascarade absolue menée au pas de charge par un consultant issu de l’industrie de la citoyenneté sous les yeux permanents des élus mais sans qu’à aucun moment l’ambition et l’exigence revendiquée en campagne n’aie pu s’épanouir pour permettre une expression libre et autonome des constituants. Ma colère dépasse ma frustration. La réalité avec tous ses détours manipulateurs mis en oeuvre dans le but unique de communiquer au final sur la forme en oubliant le fond (il fallait cocher une case dans le programme!!!) mériterait d’être développée quelque part avec transparence dans la presse. Votre Media est sans doute l’endroit pour ce témoignage. Si « l’Est Républicain » a repris mes propos peu aimable sur l’exercice, « La Semaine » autre organe local mais hebdomadaire (absente en conférence de presse) a servi la communication municipale avec une docilité peu commune n’offrant aucun espace critique comme il serait souhaitable sur le plan local. C’est la (ou les) raisons pour lesquelles, je me tiens à votre disposition avec un texte plus détaillé sur la méthode, les manipulations employés et les nombreuses surprises révélées (ou devinées) , si besoin!! Bravo en tout cas pour votre travail
Bonjour,
Je voudrais savoir pourquoi Mediacité ne s’est pas installé à Marseille… pas assez de choses à dire ? ou trop de datas ? Je suis certaine que ce projet serait très pertinent ici aussi.
Bonne journée
Emma
Le manifeste me convient pleinement.
J’espère en la venue prochaine de la métropole bordelaise sur et dans vos investigations !
Bonjour,
Vous pourriez ajouter un argument : médiacités répond parfaitement aux exigences que le Comité de la résistance proconisait à la sortie de la guerre : un média = un fondateur dont c’est l’activité exclusive.
Cette vérité historique qui devrait être une évidence n’est hélas que peu mise en avant. Alors qu’elle devrait figurer dans tout programme électoral de gauche et ou écolo.
Cordialement, Alain Duez.
Déçu par ce journal qui ne supporte pas la critique, et la censure. De plus le service abonnement ne répond pas lorsqu’on signale que l’on désire ne pas le renouveler à échéance.