Implants contraceptifs Essure : « On m’a mutilée pour le reste de ma vie »

Comme près de 175 000 femmes en France, Anne-Cécile Groléas, conseillère municipale de Vénissieux, a été porteuse de l'implant contraceptif Essure. Un dispositif défaillant à l'origine d'effets secondaires très lourds. En écho aux révélations des « Implant Files », l'élue livre son témoignage et interroge la responsabilité du personnel médical et des pouvoirs publics.

Tribune Implant

Samedi 24 novembre. J’ai regardé les manifestations contre les violences faites aux femmes à la télévision depuis ma chambre. Je ne peux pas défiler. Je ne peux pas marcher non plus. Les violences faites aux femmes, je les vis depuis mon lit. Je rentre de l’hôpital.

Je m’appelle Anne‐Cécile Groléas, 46 ans, mariée, 4 enfants, couturière, enseignante, cheffe d’entreprise. Ce mardi 20 novembre 2018 on m’a « explantée ».

Un terme que l’on m’a appris récemment. Cela veut dire « extraire ce qui avait été implanté ». On m’a retirée les Essure, ces implants contraceptifs en forme de ressort inventés par la société Bayer, qui se placent dans les trompes au plus profond de l’intimité de la femme. Le problème c’est que ceux qui ont inventé ces implants n’ont pas imaginé qu’ils devraient un jour peut‐être les retirer. Ce n’est pas prévu, ce n’est pas possible. Alors on enlève tout. Les implants, les trompes, l’utérus, le col de l’utérus. Une « hystérectomie totale »… 

On m’a « explantée », c’est tellement plus joli que dire on m’a « amputée de ce qui a fait de moi une femme, une mère, on m’a mutilée pour le reste de ma vie ».

Un mauvais conseil et une mauvaise décision

Combien de femmes en France ont ces implants ? 175 000 selon les chiffres disponibles. Peut‐être plus ? Combien doivent ou devront se faire amputer ? 10 % ? 20 % ? 50 % ? Toutes peut‐être ? Où sont elles ? Les députées, les actrices, les femmes d’affaire ? Suis‐je la seule ? Puisqu’il en est ainsi, du fond de mon lit, à défaut d’étendard, je prends la plume pour raconter mon histoire. Le scandale des Implant Files vient de sortir il y a quelques heures. 

Quatre enfants, c’est une chance énorme et aussi un parcours difficile. Après ma quatrième grossesse, le gynécologue qui me suivait m’a alertée : je ne devais plus avoir d’enfant car je mettrais ma santé en danger. Mais je devais trouver une solution impérativement sans hormone. Alors que je prévoyais une ligature des trompes, c’est une gynécologue d’un hôpital de Lyon qui me propose les Essure : une contraception définitive posée en ambulatoire, sans anesthésie, avec la promesse de retourner au travail dès le lendemain. La solution « idéale » pour la femme active que je suis.

On me pose les implants le 22 octobre 2013.

Ma santé se dégrade jusqu’à ce que je devienne… une épave

Ma santé s’est dégradée de manière insidieuse. Des problèmes à la cheville gauche, une tendinite qui s’installe progressivement. Un genou qui enfle, de plus en plus douloureux.
Une fatigue qui s’installe. « C’est normal, c’est l’âge, tu en fais trop : quatre enfants, un travail passionnant, un engagement associatif, politique, de l’aide auprès de ta famille de tes amis… ».

Les problèmes s’intensifient : des migraines, des fourmillements dans les doigts, des douleurs dans les épaules, des décharges électriques dans mes membres. Mais aussi des otites, des acouphènes, de l’eczéma, des infections urinaires, des douleurs à la hanche, des positions qui deviennent insupportables, des points sur les côtés, des douleurs pendant les rapports, des cycles menstruels complètement déglingués, des règles hémorragiques… J’ai l’impression d’être coupée en deux avec des douleurs insupportables à gauche principalement.

Puis progressivement je perds mes mots, le fil de mes pensées, la capacité de me concentrer, de lire vite, je perds la mémoire, peine à me faire comprendre. La douleur me réveille la nuit et j’ai le sentiment de lutter sans cesse.

Alors bien sûr je vois un défilé de médecins : gynécologues, rhumatologues, podologues, neurologues… Je fais des examens : échographies, radios, IRM… Je prends des traitements : antidouleurs pendant des semaines à des doses maximales, des infiltrations… Les médecins me disent que je n’ai rien. On n’entend pas ma douleur. Je sais pourtant qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

J’ai le sentiment d’avoir pris 20 ans

Il me faut désormais trois heures pour faire les courses pour remplir le frigo car je ne peux plus marcher normalement. Je calcule le nombre de fois où je prends les escaliers. Si je reste debout quelques heures, je sais que je n’arriverai pas à me lever le lendemain. Après avoir conduit pendant une heure, j’ai besoin qu’on m’aide à sortir de la voiture. Et quand on me dit « tu es sûre de ce que tu viens de dire ? », je comprends que la phrase que je viens de prononcer n’a aucun sens…

Mais finalement c’est peut‐être normal ? Toutes les femmes sont comme ça à 45 ans, la ménopause qui arrive, il faut que je l’accepte, que j’arrête de me plaindre, de dire que j’ai mal et ça ira mieux demain, après les vacances…

Je trouve enfin un « bon gynécologue », c’est un médecin qui m’écoute. Et je reçois un courrier de l’hôpital qui m’a implantée les Essure marqué « urgent ».

Mes maux sont reliés aux mots que je lis dans ce courrier : « Si vous présentez des symptômes depuis la pose des implants Essure, nous sommes à votre disposition pour vous revoir en consultation et envisager l’ablation de ces implants Essure en ambulatoire ».

Ce 5 janvier 2018, je comprends que je suis empoisonnée. Que ces implants me volent la vie que je devrais avoir.

Après le déni, la prise de conscience

Je suis restée assise sur la chaise dans un état de sidération à pleurer pendant deux heures. Je ne délire donc pas, j’ai vraiment des problèmes. Que dois‐je faire ? Auprès de qui ? En qui puis‐je avoir confiance ?

C’est alors que j’entre en lien avec Marie‐Laurence de l’association Resist (Réseau d’entraide, soutien et informations sur la stérilisation tubaire). Je commence à mesurer la dangerosité du dispositif, ses effets secondaires, mais aussi les séquelles, des vies brisées, les dommages collatéraux : des femmes divorcées, seules, sans ressources, mutilées, handicapées, un nombre de victimes hallucinant. Et pourtant personne n’en parle ? 

J’en parle discrètement autour de moi, et me rends rapidement compte que plusieurs de mes amies portent ces implants, ont des problèmes de santé et n’ont jamais été informées par qui que ce soit (médecin, hôpitaux qui les ont implantés) ni par quelque média que ce soit.

L’hôpital dans lequel je retourne ne me rassure pas. Au contraire. J’ai le sentiment d’avoir face à moi non pas un médecin mais un apprenti sorcier et d’être un double cobaye : cobaye au moment de l’implantation puis désormais cobaye pour une explantation.

Je comprends qu’on va m’amputer. C’est à ce moment que je réalise que c’est un scandale sanitaire bien pire que les autres.

Une violence faite aux femmes et une confiance rompue

Cette épreuve me renvoie à ma condition de femme. Pourquoi faut‐il lutter autant pour se faire entendre et se faire respecter ? Pourquoi ne croit‐on pas en ma parole ? Pourquoi n’a‑t-on pas entendu ma douleur ?

Ma vie est construite sur des convictions fortes : les médecins considèrent mon bien‐être et ma santé comme une priorité (serment d’Hippocrate) ; l’État français a pour vocation la protection de ses citoyens (Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen) ; l’industrie pharmaceutique a pour objectif le progrès. D’ailleurs l’engagement de Bayer n’est-il pas « Science for a better life » ?

Ce sont sur ces valeurs que j’ai construit ma famille, ma vie professionnelle, mon action politique. Honnêteté, bienveillance et responsabilité.

Trouver le courage de parler

Si je parle aujourd’hui, c’est pour partager ma terrible expérience car beaucoup ne savent pas. C’est aussi par militantisme féministe et politique. Mon engagement politique – je suis conseillère municipale à Vénissieux – ne doit rien au hasard. Je me suis toujours engagée au service des autres, dans ma famille, ma vie professionnelle, associative puis auprès des habitants de ma commune.

Mais comment trouver le courage de parler de quelque chose d’aussi intime ?
Si je ne le fais pas qui le fera ? Je dois parler de cette épreuve, de mon combat pour vivre normalement, mais aussi de l’espoir, de la chance que j’ai eue de rencontrer un médecin qui m’écoute et me sauve, une journaliste (Jacqueline Maurette, de L’Humanité) prête à s’investir sur un sujet qui n’est pas vendeur.

Je suis étonnée de ne pas voir de femmes « connues » parler des Essure. Où sont elles ? Les courageuses ? Celles que l’on traitait de « salopes » lors du manifeste des 343 du 5 avril 1971. N’y a‑t‐il donc personne pour prendre l’étendard ? Sonner l’alerte ?

Des excuses, puis des réparations

Je m’attends donc maintenant à ce que chacun prenne ses responsabilités, reconnaisse sa part d’erreur dans cette longue chaîne de responsabilité, et commence tout simplement par s’excuser.

Mais je ne suis pas naïve. Des hôpitaux et des plus hauts responsables de l’état à qui j’ai écrit (Agnès Buzyn et Marlène Schiappa le 2 juin 2018, Emmanuel Macron le 21 mai 2018 – lettre remise en main propre), je n’ai pas reçu d’excuses à ce jour.

Le seul à s’être excusé est mon gynécologue… qui n’a pourtant jamais posé l’implant et qui quotidiennement soigne et répare les erreurs commises par d’autres. Sur ces excuses, je reconstruis la confiance envers le monde médical.

Ce n’est que le début de mon histoire. Le combat sera long pour me reconstruire physiquement et psychologiquement, tracer à nouveau ma vie mais aussi obtenir réparation. Je suis prête maintenant, car je sais que nous serons nombreuses à nous battre.

  • bravo pour votre témoignage ! je suis dans la même situation.. on nous a empoisonné avec Essure, et les conséquences , même après l’explantation, sont catastrophiques ! heureusement que l’association RESIST nous a permis de nous regrouper et de monter aux créneaux ! mais la bataille est difficile !

  • Les gaz de 1914–1918.
    Les gaz de 1939–1945.
    Les Mengueles and co.
    Les glyphosates.
    Et maintenant les ESSURES
    Merci Bayer, complice de Monsanto. Quelles sont vos prochaines inventions pour réduire la population mondiale en la faisant souffrir au martyre ?
    Madame Merkel, SVP, après votre magnifique passage et avant de nous quitter, faites le ménage ! Merci.
    De quelle couleur seront les prochains gilets ?

  • Bravo pour votre témoignage ! Je suis dans la même situation. En 2008 j’ai pris la mauvaise décision de me faire poser les implants ESSURE et aussi une Bandelette type mini arc pour mes incontinances urinaire d’effort, gênant. Les douleurs abdominales commence, les metrorragies, anémie ferriprive et fatigue. Des douleurs articulaires et aux fesses, sacro iliaque, à l’aine, hanches, pubis, genoux,coudes, épaules. Des cystites à répétition,
    En 2013 j’ai subi également à l’âge de 48ans après trois enfants, une hystérectomie par voie vaginale et colposuspension + TÔT type OPHIRA car j’avais toujours des incontinances.
    Foyers endométriose et adenomyomateux.
    Au même temps j’ai changer de généraliste car mon médecin avait pris sa retraite. Le médecin généraliste me parle de Spondylartherite Ankylosante. Effectivement j’avais déjà des douleurs lombaires chronique et au sacro iliaque mais j’ai remarqué une augmentation de mon était en général. De nombreuses arrêts travaillé.( infirmière en Suisse) Envoyé Chez un Rheumatologue après IRM bilan clinique diagnostiqué Spondylartherite et Fibromyagie associé confirmé l’année dernière par un Professeur en Rheumatologie à Genève. Traitement d’anti TNF, antalgies, anti inflammatoires. Dépressions, suivi par un psychiatre et psychologue depuis 2009. Traitement d’antidépresseur oui diagnostic bipolarité type 2. Traitement de Depakote.
    Lors d’un expertise à Genève par l’AI ( invadilité Suisse) on m’effectue un radio du bassin , ils observe des bouts métalliques . J’ai réalisé que j’avais toujours mes implants ? Je retourne chez Le gynécologue, qui ma donné mes compte rendus, et Ma expliqué que mes trompes de fallope était saines donc conservé ( je n’était pas encore ménopausée.) Je ne sais pas si les ESSURE étaient tirés ou coupé lors de l’intervention !!
    J’ai été licencié pour maladie l’année dernière en Suisse. Je suis en train de faire recours à l’AI car toute était refusé, reconversion professionnelle, rente ou autre. L’expertise n’a que retenu la fibromyalgie. Le Professeur à contester et l’expertise donc annulé,
    Je suis fatiguée de me battre , chaque jour est un combat, toujours des douleurs maigres mes traitements, une amilioration certes ‚nocturne et matinale avec l’augmentation des traitements mes mon état est toujours très fluctuant. Ma vie à changer et celle de ma famille.
    J’ai eu de autres diagnostiqués qui s’ajoute, Lichen sclerosus une autre maladie auto‐immune, et l’asthme.
    J’ai également eu des otites.
    Merci de lire mon témoignage et à toutes ses femmes oublié et pas toujours entendus par les médecins. Merci.

    • Quel courage ! Merci de votre long message et de votre témoignage ! Cela va faire bientôt 2 mois.… Et je ne vais pas vraiment bien.… Et je ne dit pas tout ! C’est trop ! N’hésitez pas à me contacter via Mediacités. Nous avons besoin d’échanges et de compréhension. Nous nous sentons moins seule

  • Merci pour votre témoignage. J’ai l’impression que c’est ma vie que vous décrivez. A une différence qui est que j’attends d’être explantee avec un rdz vous chez l’anesthésiste le 11 décembre. J’ai espoir de retrouver une vie normale ensuite car il n’est pas possible de ne plus profiter de la vie et de ma fille de 8 ans à tout juste 45 ans. Je n’ai pas encore rejoint l’action de groupe car je n’en ai pas encore là force mais je pense que je le ferai durant ma convalescence. Je souhaite tout le courage du monde aux femmes et appelle à la communication maximum sur le sujet

  • Je viens de lire votre article , envoyé par mon fils
    Votre témoignage est bouleversant et je découvre ce scandale grâce à vous
    J ai 10 ans de plus que vous. J aurais fait le même choix si on me l avait proposé après mes grossesses et mes sœurs et mes amies de ma génération aussi
    Merci pour votre témoignage que je me fait un devoir de partager avec toutes les femmes que je connais mais aussi à tous les hommes et fils qui les aiment
    Je vous souhaite, ainsi qu à toutes celles qui vivent la même souffrance, de rencontrer des soignants qui cicatrisent vos plaies physiques et psychiques
    Je vous soutiens de tout cœur
    Laurence Fauchille

  • Je suis aussi une victime de Bayer et ses Essure… J’ai garde ces poisons pendant 10 ans qui ont pris ma vie, mon dynamisme, mes neurones,mon travail, mon énergie…
    Bientôt 2 ans que j’ai été explantee et j’ai des séquelles au niveau rhumato.
    Vivons‐nous réellement dans un pays développe ?
    Je me pose la question tous les jours…

    • Merci pour votre message, bientôt deux mois et je me pose moi aussi tellement de questions ! Toutes ces séquelles… Cet « événement » est un grand chamboule tout ! Mais en premier il fait de moi une autre personne…

  • Bonjour,

    Quand je vous est lu je me suis vue
    J ai été moi même dans le même cas jusqu’au jours ou je reçois cette fameuse lettre Urgent adresse par le centre et médecin qui a était nommé médecin référent alors qu Il la pas posé cette engin à retardement dans mon corps et qui a fahit me tué à 3 reprises
    Aujourd’hui j ai plus les implants essur mais j ai encore les séquelles qu ils ont causés

    • Merci pour votre message et votre témoignage ! Hélas… Bientôt deux mois et les effets secondaires soi‐disant « c’est dans ma tête » sont toujours là.… Alors que je n’ai plus les Essure !

  • Je suis tout comme vous. J’ai construit ma vie sur les mêmes valeurs et convictions. Force est de constater la déception régulière à l’égard de celles et ceux qui étaient censés assurer l’égalité, la santé, la bienveillance pour nous tous, les citoyens. Merci pour la force de votre témoignage. J’espère que vous serez écoutée et que vous réunirez le plus grand nombre de femmes touchées comme vous par la cupidité et l’indifférence des soignants en mal d’expérimentation et de cobayes. Que ces actions puissent engendrer l’électrochoc dont nous avons besoin pour re construire une société responsable, solidaire, humaine qui reconnaisse ses erreurs et veille à les réparer. Autant que faire se peut.
    Bien à vous
    Pascale

  • Votre témoignage m’a fait pleurer. L’impression de lire mes 8 ans d’Essure et cette descente aux enfers jusqu’à avoir juste envie d’en finir. Se faire explanter, perdre pour ça son uterus, ses trompes pour decouvrir un mois après qu’il en reste un morceau et repasser sur la table pour s’en sortir… enfin. La vie revenue, comme par magie mais le corps et l’esprit marqués au fer rouge par tant de souffrances endurées. Je vous souhaite tout le meilleur.
    Virginie

  • Un grand merci à tous ceux qui ont lu, réagi, diffusé, partagé cette tribune. Après plusieurs semaines de convalescence, elle se prolonge car je vais très très lentement mieux. Et même si je ne perçois pas d’indemnités journalières (merci la RAM !) je ne peux reprendre le travail… Encore un autre sujet.
    Je vous souhaite à tous une meilleure année !
    N’hésitez pas à me contacter via Mediacités, à qui je renouvelle mes remerciements. Merci encore à Matthieu.

  • Bonsoir
    Voila un peu plus de 4 ans que je me suis fais poser des essuresaprès quelques mois j’avais des douleurs abdominales et des règles hemoragiques que je n’avais jamais eu j’ai pris rdv avec un autre gynéco qui n’a pas entendu ma souffrance et j’ai continuer a vivre avec il y a 1 semaine j’ai vu de nouveau un nouveau gyneco qui ne semblait pas surpris de mes propos du coup prise de rdv pour écho pour faire un bilan mais avant ce rdv voila que je perd un implant et que je le retrouve sur le papier en m’essuyant j’appele en urgence la gygy qui me répond on garde notre rdv dans 8 jours et si grosses douleurs ou perte de sang allez aux urgences.
    je flippe

    • Bonjour Hélène Je suis très touchée par votre témoignage, garder l’implant expulsé comme preuve ; je ne suis pas médecin, je pense que si vous êtes inquiète vous pourriez aller aux urgences de votre ville. Bon courage

  • Bonsoir,
    j’ai eu la pose d’essure en juin 2014, progressivement je me suis senti fatiguée mais avec un fils hyperactif un travail d’aide soignante à domicile ( donc levée 5 j par semaine à 5 h 00 du matin)mon médecin traitant trouve çà normal cure de magnésium sur cure de magnésium rien n’y fait ; douleurs aux genoux aux hanches, insomnies, hypertension libido digne d’une femme de 90 ans sont de nombreux symptômes qui apparaissent progressivement.
    Ce n’est qu’il y a 10 jours que j’ai lu un article sur le problème des essures, j’attends le retour de mon médecin pour lui en parler, j’aimerais savoir si tous mes problèmes de santé sont la conséquence de ce dispositif car j’ai l’impression de devenir folle par moment.

    • Merci de votre témoignage ! Courage pour tout. J’espère que vous aurez des réponses. Et vous n’êtes pas « folle ». Vous pouvez vous rapprocher de groupe de soutien sur les réseaux sociaux.

  • je les ai les implants aussi ;( et me sent fatigué par moment plus la même rigueur cela est réel …on sent le changement en nous est l’on est impuissant je regrette de les avoir mis .…La première années j’ai eu un dérèglement hormonale prise de poids, …on le ressent et l’on est impuissant et personne nous écoute et nous croit aucun médecin gynéco… .mais c’est fait depuis 4 ans et je ne me sens pas de tout enlevé col utérus trompes… non je peux pas . Il va falloir cohabiter avec ses ressorts ;(

  • Bravo et bon courage pour la suite
    Même combat pour moi… Je vous soutiens dans vos démarches
    On m’a posé des essures en janvier 2009 à la suite d’un cancer du sein et une interdiction d’avoir d’autres enfants.…
    10 ans d’empoisonnement avant de découvrir que je suis intolérante au nickel.
    On me les a retiré le 15 novembre 2018 avec une hystérectomie totale car effectivement le retrait n’avait pas été réflechi avant.
    Je pense que mon corps va mettre du temps à évacuer…
    Maintenant place à la ménopause forcée avec tous ses inconvénients.…

  • Même combat pour moi.…essure posé en 2016 et depuis ma vie est en suspends. Douleurs atroces dans mon côté droit puis paralysie dans mon bras qui est descendu dans ma jambe. Cela fait maintenant plus d 1 an que je suis en fauteuil roulant Tout mon côté droit ne fonctionne plus ( essure enlevé le 18 janvier 2018) Ma vie s est arrêté le 29 novembre 2016 (.pose essure ). Ne plus rien faire toute seule , en arrêt de travail, ne plus rien faire avec mes 2 enfants. Leur faire vivre des choses qu” ils n ont pas à vivre à 6 et 10 ans . Comment leur faite comprendre quand même nous on ne comprend pas.…et mon mari .…lui faire subir ça.…..Même s il dit que cela ne le dérange pas Je sais que lui aussi il souffre. Je me bats tous les jours pour sortir du fauteuil . Je l ai promis a mes 2 hommes alors.….
    Bon courage à vous. Il faut malheureusement se battre tous les jours . Ce dire que des laboratoires sortent des implants qui ont du nickel des perturbateurs endocriniens et des métaux lourds une honte car ils savent qu” ils vont bousiller des vies de femmes de mamans.…et que c est une affaire de fric alors on s en fou…que faut l état dans tout ca.…..
    Je suis de tout tout coeur avec vous.

  • Merci de votre temoignage.
    J ai moi meme des essures et je me pose de serieuses questions. Car j ai des pb mediacux qui s accumulent.
    On me dit : non ce n est pas ca. Mais j ai des doutes.

    • Merci à vous ! Faites un suivi auprès d’une bonne personne , n’hésitez pas à changer et à chercher un autre avis. N’hésitez pas à lire l’ordonnance du 14 décembre 2018 sur Legifrance.fr

  • Bonjour a toutes. .voilà 8 semaines que j’ai passé le cap du retrait grace a une gynécologue formidable qui a cru a tous mes symptômes contrairement à celui qui me les a posé. .mais il y avait des éclats partt donc corps de l’utérus et trompes et ovaires en.plus ..je suis mal aujourd’hui. ..peur du poids qui va s’accumuler ..comment êtes vous depuis votre opération ? Moi pesanteur du bas ventre trop bizarre cette sensation et ventre très gonflé. .combien de temps cela va durer. .…et espérons que tout nos symptômes d’avant disparaissent. ..bien a vous et courage a toutes …

  • Bonjour à toutes !
    Peut‐être quelqu’un pourrait me conseiller ? Dois‐je les conserver ou les faire enlever ??
    En 2005 (il y a 14 ans), on m’a implanté ESSURE, âgée de 42 ans (3 enfants). Derniers saignements (règles) début sept. 2018
    Mais durant ces années, j’ai souffert de règles hémorragiques invalidantes, nombreuses otites par an et quotidiennement de fortes démangeaisons internes (surtout l’oreille qui a une greffe tympanique), troubles et pertes de mémoire, très grande fatigue occasionnant sautes d’humeur voire dépression (mais jamais soignée), perte de cheveux ts les jours, de temps à autres douleurs pelviennes à G (douleur = pointe d’un couteau).
    Je n’ai jamais pensé que tous ces effets secondaires indésirables pouvaient être liés avec ESSURE !! mais à présent, je suis persuadée que si !!
    Le 11/06 j’ai RV avec ma gynéco à Strasbourg qui m’a proposé la pose de ces implants (en 2005). Un dossier médical devrait être constitué si les effets secondaires sont assez significatifs pour les extraires (explantation).
    Etant enseignante de Qi Gong, je pense que cette pratique corporelle énergétique journalière + la méditation a dû nettement limitée les dégâts. Et je m’en sors plutôt bien !! (au vu des nombreux témoignages lus sur RESIST.france.org). Ma question : si je fais retirer ces implants (il peut tout de même rester d’infimes morceaux de chrome/nickel qui voyent dans le corps), est ce que la très forte fatigue (ce qui m’invalide le plus !!) et les autres symptômes vont s’estomper dans le temps ?? j’ai lu également qu’il y a certains risques lors de l’ablation…
    Je ne sais pas quoi faire.. et je n’ai pas trop confiance dans le corps médical.
    Merci d’avance !

    • Bonjour,
      Quel témoignage ! Je vous invite à lire le décret du 14 décembre 2018 disponible sur legifrance.gouv.fr et de faire tous les examens nécessaires avant, vous avez aussi des informations sur le site de la CPAM ameli.fr
      Bon courage !

    • Bonjour je suis de soutien avec vous toutes,
      J’ai des implants Essure depuis 2007 (fais sur Paris par un gynécologue top) et à ce jour aucun soucis je croise les doigts
      Bon courage à toutes j’espère que vous gagnerez vos combats

  • Merci, Anne‐Cécile !
    La semaine dernière, j’ai fait prise de sang très complète avec en complément recherche d’allergie au nickel/chrome… Hier, j’avais donc RV avec ma gynéco de Strasbourg. Au départ, je fus assez déçue de l’entretien (car non réceptive à ma requête !), rétorquant que je ne m’étais jamais plainte auparavant !!… mais je n’avais jamais pensé faire le lien entre tous les différents symptômes. Alors ok.. peut‐être que ma très grande fatigue ne provient pas des implants ?! j’attends avec impatience les résultats de la prise de sang
    Au final, elle a consenti à me faire une échographie.. à priori les implants seraient entiers et dépasseraient un peu la corne utérine. Ma gynéco préconise l’ablation totale de l’utérus car l’acte serait plus simple et comportant moins de risques mais l’hystérectomie est également + longue (1 mois) ! Elle m’a donc orientée vers le Dr KLEIN Philippe (à priori un excellent chirurgien à Strasbourg) qui a mis en place de nombreux implants Essure.. mais en a aussi retirés ! J’ai RV à son cabinet le 25/06… et de suite pris option d’une date opératoire prévue le 07/08 (à confirmer par le Dr Klein, au vu des éléments du dossier). Voilà où j’en suis à ce jour… si cela peut aider ou informer quelqu’un !

  • Suite…
    Le RV hier avec le chirurgien gynéco ‑Dr Klein Philippe à Strasbourg) s’est très bien passé. Au vu de mon dossier et situation personnelle, il me préconise une hystérectomie totale. Il m’a tout très bien expliqué… anesthésie générale, ouverte sur 3 points (par coelioscopie) et le tout sera retiré par voie vaginale… hospitalisée 2 j si aucune complication, sous antibiotique, drain et sonde urinaire au réveil… 1 mois de convalescence prévu ! … et je pense retrouver par la suite une forme olympique ! Je vous raconterai la suite… Bye !

  • Voilà !… cela fait un peu plus de 3 semaines que je suis opérée !!… une véritable renaissance… même si je suis encore en convalescence (6 semaines totales) !
    Tout s’est très bien passé ! Je suis restée hospitalisée 2 nuitées (admise/opérée le mercredi 07 août, sortie le vendredi matin 09/08… l’aprèm même pte balade de 3,5 km !). Et j’ai augmenté au fur et à mesure le nbre km jour après jour… 10 j après j’ai effectué le tour du Lac de Pierre percée (Vosges) : 29 km 460 m+ ! Pour dire que j’ai très bien récupéré, bcp plus en forme, TOUS les effets secondaires se sont envolés comme par magie.. Il reste juste une gêne ça et là dans le pli de l’aine côté G (même côté où l’implant avait légèrement perforé la trompe G). Ma gynéco me dit que c’est lié à sensibilité d’un nerf ??… J’espère qu’avec la pratique régulière du Qi Gong, tout devrait s’assouplir et que ce dernier pt inconfort devrait se résorber tout seul ?
    En tout cas, je suis très heureuse d’avoir fait retirer ces implants !!… je ne regrette absolument pas !… j’aurais dû le faire faire bien plus tôt !! Mais jamais je n’aurais fait le lien avec tous les effets négatifs et pervers liés aux implants à cause des métaux lourds !! Merci donc à FR3 Alsace pour l’info au journal TV du 12/13.. sinon je n’aurais jamais fait le lien !! Cordialement, Pia

  • Bonjour Pia et merci pour ce long et édifiant témoignage ! Je suis heureuse pour vous et vous souhaite une meilleure année 2020 que les précédentes. Pour moi le retour à la vie ‚sans ses implants,… est plus difficile et délicat que ce qu’on m’avait annoncé en novembre 2018 …mais j’ai l’espoir chaque jour d’aller mieux. Bon courage à vous et bon courage à toutes celles qui découvre tout ceci, encore, aujourd’hui !

  • Bonjour, nous sommes un petit groupe facebook , je me suis renseignée début décembre , et je vais être amputée le 3 mars…. voilà même soucis que vous, musculaires, pertes de mémoires, insomnie, nickel dans le sang à dose importante…
    Il faut combattre, et tous les jours des femmes arrivent sur le facebook en se demandant si elles ne rêvaient pas.
    Bref nous sommes toujours dans l’ignorance..; (essures posées en juillet 2013) pour moi

  • Bonjour
    J’ai des implants depuis 2015. Pas de problèmes.
    Il y a quelques années (2018?) j’avais aperçu un article dans un magazine mais je n’y avais prêté plus attention que cela.
    Depuis 3 ans, j’ai des tendinites récurrentes, fatigue, douleurs pelviennes que l’ostéopathe ne résoud pas, raideurs articulaires et musculaires… J’ai mis ça sur le compte d’une activité quotidienne intense. Aujourd’hui j’ai pris mon courage à 2 mains pour faire une recherche sur Essure. Et je trouve votre témoignage. Vos témoignages.
    J’ai un début de réponse. Je n’ai pas de suivi gynécologique régulier (déménagement). Comment faire pour avoir des réponses et savoir ce qu’il faut que je fasse ? Merci de votre aide.

  • Mai 2020 et je lis, je reçois encore des témoignages de femmes victimes, isolées, en recherche de réponse : incroyable ! Nous devrions toutes être informées. L’arrêté du 14 décembre 2018 donne une liste ( petite) de symptômes et un cadre quant aux examens complémentaires nécessaires à faire pour connaître son état de santé.… Je me demande encore pourquoi des porteuses d’Essure découvrent et font des liens par elle‐même .… Encore merci Mediacités pour cette tribune toujours utile, et courage aux victimes ! Je continue le combat judiciaire et le combat pour recouvrer la santé .…

  • Bonjour
    J’ai fait poser mes Essures en 2015.
    Jusqu’à cette année, peu de problèmes de santé.
    Mais depuis quelques mois j’ai des douleurs abdominales et lombaires qui au fil des jours sont devenues tellement intenses que mon mari m’a menée aux urgences où l’on m’a diagnostiqué des coliques néphrétiques ! J’ai été perfusée plusieurs heures sans résultat très probant.
    En fait après scanner il s’avère que je n’ai rien aux reins, c’est purement tendineux, ligamentaire et musculaire !
    Pourtant les douleurs étaient tellement intenses que j’en pleurai.
    J’ai mal en continu aux lombaires avec irradiation aux flans.
    Je me demande si ces douleurs ne sont pas dues aux essure.
    Je vais consulter un autre gynéco prochainement afin de savoir si les ressorts sont toujours bien positionnés.
    Vous êtes toutes très courageuses, l’explantation me terrorise.
    J’ai le sentiment d’avoir été un pigeon !

    • J’espère que vous avez trouvé des réponses à vos questions, que vous avez bien fait des examens nécessaires listé dans l’arrêté du 14 décembre 2018 et que vous avez apprivoisé votre peur.…je suis toujours disponible pour discuter avec chaque femme #victimEs des #essure . Bon courage pour tout

  • Bonjour à tous les lecteurs de Mediacités,
    Vous trouverez ci‐joint les dernières publications sur les Essure de médecins et associations présentes lors de la réunion du 1 octobre 2020 .
    A la fin de cette réunion : pas de décision d’alerter l’ensemble des femmes #victimEs , ni l’ensemble du corps médical… Il y a déjà des décès : qu’attend‐on ?
    https://www.ansm.sante.fr/S‑informer/Points-d-information-Points-d-information/Connaissances-scientifiques-autour-de-l-implant-de-sterilisation-definitive-Essure-etat-des-lieux-Point-d-information?fbclid=IwAR0TozFW7P8UvUwE7vTcjUAqn7zHF5TV1Sjamyk39urfVIWeAQRdWOYV1zQ

  • Je suis tombée sur cet article par hasard et je suis concerné par des douleurs suite aux essures et j’aurais voulu savoir comment on fait pour nous faire aider pour cette hystérectomie ?
    Gynéco je suis dubitative car le mien ne voulait pas les poser et celui qui l” a fait ne désire pas les enlever !!!

  • Tous mes encouragements pour votre combat. En vous souhaitant une santé meilleure. Bayer est une firme peu fiable, comme tout le secteur de la chimie et de la santé. J’espère que la firme sera lourdement condamnée pour ce qu’elle vous a fait à vous et à d’autres femmes.

  • Bonjour,
    Voilà je viens d’apprendre le 26 Janvier de cette Année 2023. Après avoir été vu par un professeur pour une échographie pelvienne pour exploration cars très fortes douleurs dans le ventre Au point de pleurer tellement j’ai mal.
    Il m’arrive même de ne pas pouvoir m’asseoir ou me lever de la chaise. Ou sortir du lit et avoir des vertiges et “des nausès, la liste est longues ..urticaire géants sans raison. Etc. .…… La liste est longue y a pleinsd’autre.
    Et le diagnostic tombe .moi qui royait avoir des clic j’apprends que ce sont des implants essure.et la solution c’est l’ablation de l’utérus et des trompes. J’attends un autre RdV le 17 Février de cette Année avec un autre professeur.

  • Bonjour, je me rend sur votre forum suite à de nombreuses douleurs au niveau des reins bras perte de paroles quelques fois pareille je crie à l’aide impression de ne pas être entendue je parle à mon médecin il me conseille de regardais justement pour pour voir les avis je prend un coup sur la tête là peur en moi car j’ai subit justement cette contraception que faire pour me faire entendre svp j’ai comme une impression comme mon prend pour une ipoquandriate alors que je c’est qu’il a quelques chose qui ne tourne pas rond … merci pour votre conseil .

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Par Anne-Cécile Groléas, conseillère municipale de Vénissieux,

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