Mediacités Toulouse, deux ans d’enquêtes sur les pouvoirs locaux

Ce jeudi 23 mai 2019, Mediacités Toulouse a soufflé sa deuxième bougie. Deux ans d'investigation dans la ville rose... soit 158 enquêtes sur les pouvoirs locaux, qu'ils soient économiques, politiques, médiatiques, culturels ou sportifs. Et ce n'est pas près de s'arrêter !

bidule aniv toulouse
Illustration : Jean-Paul Van Der Elst.

Ce jeudi 23 mai 2019, Mediacités Toulouse a soufflé sa deuxième bougie. Deux ans d’investigation dans la ville rose… soit 158 enquêtes ! 

Ces deux années ont été marquées par une actualité locale foisonnante, du mouvement des gilets jaunes, dont la ville rose est l’un des bastions, au dossier de la privatisation de l’aéroport de Toulouse‐Blagnac, enlisé dans les scandales.

Nos journalistes ont enquêté sans relâche sur les dossiers clés de la vie politique locale : ils ont révélé les conditions malsaines d’attribution des marchés de la troisième ligne du métro toulousain et les soupçons de conflits d’intérêts qui planent autour des marchés de l’eau et de l’assainissement. Ils ont dévoilé le pactole obtenu par Indigo, ancienne filiale de Vinci, pour la gestion des parkings de la métropole comme la triste réalité de l’habitat indigne : un logement sur vingt est déclaré insalubre à Toulouse.

Toulouse étant la capitale de l’industrie aéronautique, Mediacités ne pouvait pas ne pas se pencher sur l’empire Airbus. Nos révélations ont mis en lumière les activités de lobbying de l’avionneur pour obtenir des normes moins contraignantes sur les émissions de CO2 ou les « minerais de sang ». Nous avons aussi raconté le système de sous‐traitance en cascade mis en place par Airbus, qui vire au cauchemar pour les salariés.

Du CHU de Toulouse, hôpital en crise, à la puissante Dépêche du Midi, en passant par le Stade toulousain et l’Orchestre national du Capitole, les pouvoirs locaux, qu’ils soient économiques, politiques, médiatiques, culturels ou sportifs, ont été passés au peigne fin… et ce n’est pas près de s’arrêter !

Le manifeste de Mediacités, rédigé par l’équipe des fondateurs avant le lancement du site, promettait : « Mediacités est au service exclusif de ses lecteurs et à leur contact. Il participera au débat démocratique par la publication de ses enquêtes et leur mise en débat lors de rencontres publiques ». A Toulouse, nos journalistes ont organisé ou participé à de nombreux débats (sur la troisième ligne de métro, la très décriée tour d’Occitanie, les conditions sociales chez Airbus ou bien les violences policières à Toulouse) et organisé plusieurs apéro‐lecteurs pour répondre à vos questions et écouter vos attentes. 

Nous avons donc répondu présent. Il faut désormais qu’un nombre plus important de citoyens deviennent de fervents lecteurs. Nous le répétons toujours, Mediacités est un journal sans publicité et sans lien avec un groupe industriel : nous ne dépendons que des nos abonnés. N’hésitez pas à nous aider à réussir notre pari en parlant de nous à vos amis !

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Par Sylvain Morvan

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