Drogue, habitat insalubre, renouvellement urbain… « À Roubaix, tout est prioritaire »

Pierre Gilardeau est depuis novembre 2023 le sous-préfet pour Roubaix. Pour Mediacités, il détaille les contours de ce poste unique en France. S’il se dit optimiste sur le « potentiel de retournement » de la ville la plus pauvre de France, tout est selon lui affaire de coordination puisque dans la deuxième commune du département, « on ne peut pas y arriver avec une seule politique ».

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Le sous-préfet pour Roubaix Pierre Gilardeau, dans son bureau de la préfecture du Nord. Photo : Matthieu Slisse / Mediacités

« Il y a un sens à mener des actions fortes là où les gens en ont le plus besoin et Roubaix fait partie de ces territoires qui cumulent les difficultés. » Depuis novembre dernier, Pierre Gilardeau est le sous‐préfet « en charge du territoire roubaisien ». Fraîchement sorti de l’INSP – le nouveau nom de l’ENA – celui qui a officié pendant sept ans en milieu hospitalier est le troisième à occuper ce poste unique en France de sous‐préfet de ville créé en 2020.

Alors que Roubaix est, depuis le 25 mars, l’un des théâtres de l’opération “place nette XXL”, vaste coup de filet contre le trafic de stupéfiants, Pierre Gilardeau détaille pour Mediacités une feuille de route très chargée. La lutte contre les trafics illégaux donc, mais aussi l’insécurité, le renouvellement urbain, l’attractivité économique, ou encore la lutte contre le chômage et l’habitat insalubre. « La liste des politiques publiques menées peut donner l’impression d’un fourmillement, mais toutes ces actions ont un même fil rouge, celui de permettre un retournement de Roubaix, défend‐il. Il s’agit de pouvoir tout mener de front parce qu’à Roubaix tout est prioritaire. »

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Publié le

Temps de lecture : 6 minutes

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Par Matthieu Slisse

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