De l’athlétisme au water‐polo en passant par la gym, le hockey sur gazon, l’escrime, le basket, le pentathlon moderne et même le surf… Cet été, pas moins de 70 disciplines sportives sont aux programmes des jeux olympiques et paralympiques de Paris. Certaines existent depuis la plus haute Antiquité, d’autres depuis seulement quelques décennies. Certaines verront s’affronter des stars hyper médiatisées, d’autres des athlètes qui ne prennent la lumière des projecteurs que tous les quatre ans. Beaucoup de sports, donc. Mais pas tous les sports.
Cet été, alors que l’actualité olympique saturera l’espace médiatique, Mediacités s’intéressera à d’autres disciplines. Celles qui se pratiquent dans nos villes, loin des projecteurs. Celles qui rassemblent des champions, mais pas forcément des athlètes. Celles qui ne se pratiqueront probablement jamais sous la bannière aux cinq anneaux mais racontent quelque chose de nos territoires, de notre société et de l’évolution de nos modes de vie. Un autre sport est possible. Avant de partir, dès la semaine prochaine, sur la trace de ces sportifs hors du commun, découvrez l’analyse de « l’effet JO » d’un spécialiste des Jeux.
🥇🥈🥉 L’influence des Jeux Olympiques sur l’évolution des pratiques sportives. Premier volet de notre série d’été.
« En s’intéressant aux précédentes éditions, on peut remarquer des effets très contradictoires de l’accueil des Jeux sur la pratique sportive dans le pays hôte », observe Florian Moussi‐Beylie. Comprendre : l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en France, cet été, n’incitera pas automatiquement les Français à faire davantage de sport. Pour Mediacités, le doctorant en économie du sport à l’université Gustave Eiffel (ex‐Paris Est, Marne la Vallée) livre une synthèse des politiques à mettre en place pour que l’accueil des Jeux puisse avoir un effet.