Mons‐en‐Barœul, commune populaire d’un peu plus de 20 000 habitants juste à l’est du périphérique lillois, s’est en l’espace d’une nuit – entre mercredi et jeudi dernier – frayé une place tout en haut des titres de l’actualité. Tirs de mortiers, magasins détruits, mairie incendiée : la ville gérée depuis plus de vingt ans par Rudy Elegeest (divers‐gauche) a été l’un des épicentres des émeutes urbaines qui ont éclatées un peu partout en France suite à la mort de Nahel, tué par un policier, mardi, à Nanterre.
Émeutes à Mons‐en‐Barœul : « La concentration des difficultés est toujours explosive… et là, ça a explosé »
Plusieurs bâtiments, y compris la mairie de la commune populaire de l’est lillois, ont été lourdement endommagés lors des émeutes urbaines consécutives à la mort de Nahel. Le maire de Mons-en-Barœul Rudy Elegeest, toujours dans l’émotion cinq jours à peine après les faits, livre son analyse à Mediacités.