Le glacier du Rhône, en Suisse, aura diminué de moitié d’ici à 2060. La masse de glace qui donne naissance au fleuve du même nom pourrait même disparaître d’ici à 2100. Face à ce compte à rebours, l’association suisse id‐eau tente d’alerter sur les menaces qui pèsent sur l’eau douce et de trouver les moyens de préserver cette ressource essentielle et vitale. Elle promeut notamment la reconnaissance de droits à la nature, un mouvement qui se diffuse peu à peu dans de nombreux pays.
Id‐eau est aussi à l’origine de l’Assemblée populaire du Rhône [lire l’encadré ci‐dessous], qui dévoile, ce vendredi 15 mars à Lausanne, les conclusions de ses travaux. Dans un entretien croisé à Mediacités, Aïmen Salem, l’un des quatre représentants de cette assemblée et Frédéric Pitaval, président d’id-eau, détaillent en exclusivité les résultats de cette expérimentation démocratique transnationale inédite et les