Nouveau Front populaire : « Pour qu’un accord tienne, il faut qu’il y ait un équilibre »

Dans un entretien exclusif accordé à Mediacités, Bruno Bernard, le président écologiste de la métropole de Lyon, revient sur les négociations - auxquelles il a participé - qui ont conduit à la création de la nouvelle alliance de la gauche. Et en quoi cette union diffère, selon lui, de la Nupes de 2022.

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Le président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, le 20 juin 2024. Photo : Antoine Boureau/Hans Lucas.

Il était tout au fond de la photo, ce lundi 10 juin, à l’annonce de la création d’un « front populaire », à peine visible derrière les ténors de la gauche – Oliver Faure, Fabien Roussel, Marine Tondelier, Manuel Bompard – rassemblés au siège parisien d’Europe Écologie‐Les Verts. Bruno Bernard préfère définitivement l’ombre à la lumière. Mais le président écologiste de la métropole de Lyon a bien joué un rôle de premier ordre, pour son parti, dans les tractations de la gauche en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.

Le Villeurbannais rechigne à parler politique nationale. Impossible par exemple d’obtenir un mot de sa part sur les noms de possibles Premier ministre si le Nouveau Front populaire l’emporte. Il a toutefois consenti à livrer à Mediacités sa vision de

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Temps de lecture : 3 minutes

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Propos recueillis par Nicolas Barriquand