Alexandre Chemetoff : sur l’île de Nantes, « peut‐être que quelque chose s’est perdu »

Il est celui qui a révélé l'île de Nantes en traçant son plan directeur et en entamant sa transformation. Dix ans après en avoir été écarté, l'architecte, urbaniste et paysagiste répond aux questions de Mediacités et pose son regard acéré sur les évolutions du projet.

Chemetoffune
Alexandre Chemetoff, en 2006, devant un plan de l'ile de Nantes. / Photo : EVRARD JS/SIPA

L’architecte, urbaniste et paysagiste Alexandre Chemetoff, 67 ans, est un homme d’ouverture qui n’apprécie guère les frontières. Pour lui, un programme est une question posée, un site un lieu de ressources et un projet une manière de changer les règles. Dix ans après avoir jeté l’éponge et quitté Nantes, où il œuvrait à la transformation de l’île, Chemetoff revient à Nantes avec deux projets d’immeuble de part et d’autre du pont Willy‐Brandt. Le Grand prix de l’urbanisme 2000 a accepté de répondre aux questions de Mediacités.

Mediacités : Quel souvenir gardez‐vous de vos dix années en tant que maître d’œuvre urbain de l’aménagement de l’île de Nantes ?

Alexandre Chemetoff : J’en garde un souvenir assez précis. Entre la consultation, qui a eu lieu en 1999, et les derniers espaces publics que nous avons livrés en 2014, notre mission s’est tout de même étirée sur quinze ans. Sous différents aspects : d’abord, un marché de définition qui ouvrait le champ des possibles ; puis un contrat de maîtrise d’œuvre des espaces publics, qui aboutira à ce fameux plan‐guide, assez inhabituel, même si depuis l’idée a été reprise un peu partout. Un plan qui ne fixe rien mais qui, au contraire, vit avec le projet, car ce qu’on désire en 1999 on ne le désire plus forcément en 2003 ou en 2006. Mais au fil du temps, j’ai vu l’état des lieux et le projet beaucoup se rapprocher, pour finir par coïncider au bout du compte. Nous avons enfin apporté notre assistance à la définition d’op …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Propos recueillis par Nicolas Guillon

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes