Ebru Firat « aspire à une vie de liberté et de calme »

Le 21 février, l'avocate Agnès Casero a rendu visite à Ebru Firat, cette Toulousaine d'origine kurde condamnée à cinq ans de prison en Turquie pour son appartenance au PKK. Mediacités lui avait transmis trois questions à poser à la jeune prisonnière.

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Extrait d'un reportage de France 2 consacré aux Français partis combattre Daesh.

Ebru Firat est détenue depuis septembre 2016 en Turquie. Cette Toulousaine d’origine kurde était partie combattre Daech, avant d’être arrêtée à Istanbul et condamnée à 5 ans de prison pour son appartenance au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie. L’avocate Agnès Casero demande le transfèrement de sa cliente dans une prison française. Le 21 février, elle a rendu visite à Ebru Firat dans sa prison stambouliote. Mediacités lui avait transmis trois questions à poser à la prisonnière franco‐turque de 27 ans.

Comment allez‐vous, physiquement et moralement ? Quelles sont les conditions de votre détention ?

Me Agnès Casero : « Elle m’a énoncé tous ses problèmes de santé. Elle a une sciatique au dos. Elle a mal à la jambe gauche. Elle dit qu’elle est stressée et qu’elle manque de place, dans sa cellule de 4 mètres carrés. Elle raconte qu’il y a quelques mois, elle ne pouvait plus bouger. Elle a été conduite dans un hôpital, hors de la prison, où on lui a fait une radio. Les médecins ont détecté un début d’hernie discale, entre la vertèbre 4 et la vertèbre 5. Elle dit aussi qu’elle a mal aux yeux. Parce que la cellule est trop petite et que sa télé est à 1 mètres 50 de son visage. Quant au moral, elle dit qu’elle s’habitue. Elle est très pudique sur les moments de solitude absolue qu’elle doit traverser. Elle répond simplement qu’elle n’a pas le choix. Elle reste stoïque devant la situation. Même si elle se sent …

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Propos recueillis par Fatihah Chenine

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