« Utopia, un cinéma alternatif, une entreprise comme les autres »

Chercheur au CNRS et auteur d'un ouvrage consacré au réseau de cinémas d'Art et essai Utopia, Olivier Alexandre analyse le malaise social au sein des salles obscures toulousaines.

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Illustration : Jean-Paul Van Der Elst

Quelle est la place des cinémas Utopia dans le paysage cinématographique français ? 

Utopia est considéré comme une réussite exemplaire au sein du secteur. Le cinéma français, ce sont les stars, Cannes, les Césars, et au‐delà, tout un écosystème de professionnels qui fait vivre les films au jour le jour. Utopia y occupe une place à part, essentielle pour certains films, que le réseau met en avant des mois durant, ce qui lui vaut la reconnaissance et le respect de tout le métier. Partis de rien dans les années 70, les fondateurs d’Utopia Anne‐Marie Faucon et Michel Malacarnet sont devenus des références. Dans le même temps, ils suscitent régulièrement de l’agacement, parce qu’ils n’hésitent pas à donner leur avis, à prendre des positions fortes, voire à faire la leçon sur le cinéma et d’autres sujets liés à la vie de la cité. Cette position les expose à des critiques et à quelques contradictions.

Lesquelles ?

Anne‐Marie Faucon, Michel Malacarnet et les autres figures historiques d’Utopia ont été longtemps dans la débrouille et une logique de survie. Des années durant, l’existence de ces cinémas a été rendue possible par leur engagement total, un enthousiasme souvent communicatif pour le cinéma qu’ils voulaient voir et défendre. Ils se sont acharnés à proposer un cinéma différent. Ce dévouement n’est pas si commun, particulièrement si on se replace dans le contexte des années 1980, période de crise générale du cinéma français. L …

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Par Gael Cérez

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