Le jour le plus long. Quatre dossiers, trois prévenus, six heures de réquisitions, quatre heures de plaidoiries de la défense et un procès achevé à la tombée du jour dans un tribunal dépeuplé. Voici comment s’est achevé le « procès Castelain », tant attendu, maintes fois reporté et dont certains des faits reprochés remontent à plus de quinze ans.
En jeu ? Ni plus ni moins que l’avenir politique du président de la Métropole européenne de Lille (MEL) Damien Castelain ; l’avenir – très politique également – de son ex‐directeur général des services (DGS) Bruno Cassette, actuel sous‐préfet d’Aix-en-Provence ; mais aussi l’avenir personnel et professionnel de Constance Tembremande, l’ancienne “conseillère spéciale” du président qui a vu sa vie pulvérisée par cette affaire. En jeu surtout, une certaine idée de l’éthique en politique et de la lutte contre les atteintes à la probité.