Après avoir poursuivi pour diffamation, pendant deux ans et demi, le directeur de la publication et un journaliste de Mediacités, Nicolas Bénardeau a décidé d'abandonner la procédure une quinzaine de jours avant l’audience. Explications.
La date du mardi 7 janvier 2025 était écrite à l’encre rouge sur l’agenda de Mediacités. Ce jour‐là, l’ancien directeur de la publication du journal, Jacques Trentesaux, ainsi que le journaliste nantais Thibault Dumas, devaient se retrouver à la barre du tribunal judiciaire de Nanterre. Finalement, juste avant Noël, le fondateur de l’association Big City Life, Nicolas Bénardeau, qui les avait attaqués en diffamation, a retiré sa plainte.
Il faut remonter au 31 mars 2022 pour retracer les étapes de cette affaire médiatico‐judiciaire à la sauce nantaise. Ce jeudi matin là, Mediacités publie une longue enquête intitulée « À Nantes, big bazar chez Big City Life », une association à mi‐chemin entre un média et un organisateur d’évènements fondée et dirigée par un certain Nicolas Bénardeau. Les témoignages et les éléments recueillis par Mediacités font état d’une gestion erratique du directeur, tant en termes de ressources humaines que comptable, alors que l’association avait touché 151 000 euros de subventions de la Ville de Nantes en 2021, pour animer plusieurs lieux ou évènements comme « Le 23 ».