Gérard Collomb, David Kimelfeld, Yann Cucherat, Georges Képénékian… Ce mercredi 26 juin, les élus se pressent pour inaugurer le village de la Fifa, place Bellecour, aux côtés du président de l’Olympique lyonnais (OL) Jean‐Michel Aulas et de la vice‐présidente de la fédération internationale Brigitte Henriques. La ville se pare des couleurs de la coupe du monde féminine de football : dans le tournoi, le grand stade de l’OL, à Décines, se taille la part du lion en accueillant les deux demi‐finales (la première a été disputée ce mardi 2 juillet, la seconde ce mercredi 3) et, surtout, la finale, ce dimanche 7 juillet.
« C’est une belle récompense, qui vient couronner un vrai travail et une stratégie de développement », se réjouit le maire de Lyon dans son discours. En France, « c’est la première fois que la finale de la coupe du monde a lieu ailleurs que dans la capitale », s’enthousiasme la directrice de « l’Academy » féminine de l’Olympique lyonnais Sonia Bompastor. Pour l’ancienne joueuse du club et internationale française, les efforts lyonnais en matière de football féminin sont « reconnus par la Fédé ».
Aujourd’hui nous inaugurons le village « FIFA Fan Experience » sur la place Bellecour, aux côtés de sa Vice‐présidente @BrigitHenriques , @YCUCHERAT et @JM_Aulas. pic.twitter.com/UXbbzZskbi
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 26 juin 2019
Depuis des mois, les officiels entonnent la petite chanson de « Lyon, capitale du football féminin français et européen ». En septembre dernier déjà, dans le guide des sports 2018–2019 de la ville, le maire de l’époque Georges Képénékian et son adjoint aux Sports Yann Cucherat utilisaient cette expression. Celle‐ci a depuis été reprise à souhait par les acteurs locaux. À juste titre ? Si la mairie a quelques arguments solides, elle n’hésite pas à les survendre.
Aulas le pionnier
Cette image, la ville la doit d’abord à Jean‐Michel Aulas. « Difficile d’imaginer une coupe du monde féminine à Lyon » sans lui, reconnaissait, le 26 juin, Gérard Collomb. Dans le milieu, le patron de l’OL est perçu comme un pionnier. Dès 2004, il reprend …