La décision remonte à 2016. Propriétaire de Lyon Saint‐Exupéry, l’État met en vente ses parts d’Aéroports de Lyon (ADL), la société qui exploite la plateforme aéroportuaire. Autrement dit, il privatise. « Saint‐Ex’ » est alors le 4e aéroport de France en termes de trafic, après Roissy, Orly et celui de Nice. Le groupe de BTP Vinci remporte le gros lot, via un consortium [lire ci‐dessous « La carte d’identité »], pour 535 millions d’euros. Et depuis ? Trésorerie siphonnée au profit des actionnaires, malaise social dans les rangs d’ADL ou de ses sous‐traitants, soupçons de pollution au kérosène, crise sanitaire encaissée sur le dos des salariés… Mediacités scrute régulièrement la gestion de l’aéroport lyonnais par le géant Vinci. Découvrez l’ensemble de nos enquêtes publiées depuis 2019 dans ce dossier.
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