Nos enquêtes et analyses sur les élections municipales 2026
Enjeux du scrutin, candidats sortants et nouveaux prétendants… Mediacités décrypte les élections municipales de mars 2026.
Les résultats du scrutin de 2020 dans la métropole toulousaine
Posez vos questions sur les candidats et les enjeux de l’élection municipale à la rédaction.
Écoles, commerces, logement, transports… Vos élus municipaux et métropolitains prennent des décisions cruciales pour votre vie quotidienne. Mais qui sont‐ils et comment fonctionne l’institution ?
Voir aussi : L’action de la métropole de Toulouse
La mairie
Jean‐Luc Moudenc
Divers droite (ex‐Les Républicains)
Né en 1960, à Toulouse, Jean‐Luc Moudenc entre au conseil municipal en 1987, sur la liste de Dominique Baudis. Troisième adjoint à l’urbanisme et des déplacements urbains de Philippe Douste‐Blazy en 2001, il devient maire en 2004, à la démission de ce dernier. Battu en 2008 par le socialiste Pierre Cohen, il est réélu à la mairie et à la métropole en 2014, puis en 2020, sous l’étiquette Les Républicains.
La composition du conseil municipal
Les compétences de la ville
🧸 Éducation et petite enfance
La ville de Toulouse construit et entretient les écoles maternelles et primaires. Elle gère également un réseau de 54 crèches associatives et attribue les places dans ces établissements.
👮 Sécurité
Avec 330 agents (chiffre 2018), la police municipale de Toulouse est la 2e la plus dotée des métropoles françaises. Depuis 2014, la mairie a installé 400 caméras et entend continuer à en déployer.
🎭 Culture
De nombreuses institutions culturelles et festivals sont financées par la ville de Toulouse : l’orchestre et le théâtre du Capitole, le musée des Augustins, ou encore le festival Rio Loco.
⛲ Espaces verts
La végétalisation de l’espace public a été l’un des thèmes récurrents des municipales 2020. La commune entretient de nombreux parcs et jardins ainsi que des arbres dans les rues.
🏗️ Urbanisme et habitat
Si les orientations sont déterminées par Toulouse Métropole via le Plan local d’urbanisme et de l’habitat, c’est le maire de Toulouse qui délivre les permis de construire.
🏓 Sports
La ville construit et entretient les équipements sportifs (gymnases, piscines…) dédiés à la pratique amateur. Elle soutient les clubs amateurs et professionnels.
♿ Action sociale
La commune est un acteur majeur en matière de politiques sociales, notamment via son centre communal et intercommunal d’action sociale.
🚘 Le stationnement
C’est la ville qui fixe les tarifs de stationnement (et le prix de l’amende). De la municipalité dépend aussi le service de fourrière.
🗃️ L’état civil
La ville délivre les cartes d’identité, les passeports et tout acte d’état civil.
💰 La fiscalité
La ville prélève la taxe foncière.
Les promesses phares de Jean‐Luc Moudenc
Nos journalistes suivent les engagements du maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole sur certains dossiers clés. Ce travail de suivi va durer jusqu’en 2026.
Explorer toutes les promesses de Jean‐Luc Moudenc
Dans son programme pour les élections municipales de juin 2020, Jean‐Luc Moudenc a multiplié les promesses. Nous en avons recensé 302 au total.
Installer des caméras dans les rames de métro
« Nous équiperons toutes nos rames de métro de caméras de vidéoprotection. L’ensemble des espaces des stations est déjà sous vidéoprotection. Notre objectif est le même, sous terre et dans les rues : réduire les zones blanches de vidéoprotection, pour faire reculer la délinquance. »
État de la promesse :
Malgré une efficacité toute relative sur la délinquance, comme le soulignait Le Monde en 2021, Tisséo a entrepris depuis 2020 d’équiper les rames de métro de caméras. En décembre 2022, une expérimentation a débuté avec l’installation de dispositifs dans une rame de la ligne A, suivie de deux autres en janvier 2023.
Cette phase pilote devait durer six mois avant un déploiement complet, mais différentes problématiques techniques ont retardé le projet. En janvier 2025, Tisséo a annoncé que l’appel d’offres pour l’installation des caméras serait lancé avant l’été, pour une mise en service progressive à partir de janvier 2026. Chaque rame sera équipée de 12 caméras. Au total, plus de 1 300 nouveaux dispositifs de surveillance seront installés sur l’ensemble du réseau métropolitain, en plus de ceux déjà existants sur les quais. Le coût de l’opération s’élèverait à quatre millions d’euros, selon Actu.fr.
Maintenir une politique de fermeté sur les incivilités du quotidien
“Nous poursuivrons notre politique de fermeté envers tout ce qui peut troubler le quotidien des Toulousains. Incivilités, dépôts sauvages, salissures, stationnements gênants… Nous maintiendrons nos consignes de fermeté auprès des policiers municipaux et de nos agents assermentés.”
État de la promesse : tenue
Créée en 2018, la Brigade contre les incivilités (composée de 26 agents assermentés) a intensifié ses actions. En 2023, elle a dressé plus de 7 000 procès‐verbaux, contre 1 610 lors de sa première année de service. Les amendes vont de 135 euros pour un mégot jeté au sol (4 186 PV en 2023) à 1 500 euros pour un dépôt d’ordures sur la voie publique, en passant par 450 euros pour une miction ou une déjection animale sur la voie publique.
Améliorer la prise en charge des mineurs délinquants
« Nous améliorerons la prise en charge des mineurs tentés par la délinquance. Nous proposerons que les mineurs, auteurs de larcins, soient convoqués devant une assemblée, présidée par un élu, pour recevoir un rappel a l’ordre et être immédiatement pris en charge par les services sociaux.
Cette mesure permettra de désengorger les tribunaux des plus petits délits, tout en assurant un meilleur suivi des jeunes en difficulté. Une telle démarche a prouvé son efficacité dans d’autres villes, sous le vocable de « Cellule de citoyenneté et de tranquillité publique (CCTP). »
État de la promesse : Non tenue
Expérimentée à Marseille depuis 2013, cette CCTP ne concerne que les cas d’absentéisme à l’école et de troubles à l’ordre public. Aucune information ne confirme la création de cette structure à Toulouse.
Construire la 3ème ligne de métro de Colomiers à Labège
L’histoire semble donner raison aux opposants du maire de Toulouse, puisque ce dernier a reconnu le 23 septembre que ce chantier sera probablement décalé, sans préciser à quelle date, à ce stade. Le 16 septembre, il annonçait les travaux devrait débuter fin 2022.
Le 14 décembre, le président de Toulouse métropole a finalement annoncé une mise en service fin 2028, en raison de l’impact du coronavirus sur les finances de la collectivité.

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Le bilan carbone de la troisième ligne de métro toulousain vire au casse‐tête

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Jean‐Luc Moudenc se résout à décaler la mise en service de la 3e ligne de métro à 2028
Tripler l’usage du vélo dans les rues
Promis depuis 2014, ce chantier métropolitain doit desservir 54 communes. Les travaux, estimés à 250 millions d’euros, pourraient débuter à l’été prochain selon la mairie qui vise en priorité les zones d’emplois et les universités.
Planter 100 000 arbres à échéance 2030

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Un comité 100 000 arbres se réunit à Toulouse

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Aider financièrement les Ehpad pour développer la présence d’animaux de compagnie dans les maisons de retraite
« Nous développerons la présence d’animaux de compagnie dans nos maisons de retraite. La présence des animaux peut apporter de grands bienfaits en Ehpad : cela procure de la joie aux pensionnaires et permet des activités supplémentaires qui aident à garder la forme. Mais la présence des animaux n’est pas chose aisée : il faut des personnes chargées de rendre visite aux maisons de retraite en compagnie des animaux. Nous apporterons une participation financière à ces activités, pour les Ehpad du CCAS et les Ehpad à but non lucratif. »
État de la promesse : non tenue
Depuis l’été 2024, la loi bien vieillir permet aux résidents des maisons de retraite d’amener leurs animaux de compagnie. Le but est de limiter l’isolement des résidents, et de garder au maximum l’autonomie.
Ce changement concerne également la ville de Toulouse, mais dans les faits, peu d’établissements publics ont fait leur évoluer leurs règles sur le sujet. Manque d’espace extérieur ou refus à cause du risque d’allergie, seuls deux des neufs Ehpad publics toulousains permettent aux résidents de vivre avec un animal de compagnie : l’Ehpad Françoise de Veyrinas et l’Ehpad Le Repos.
Créer un fonds de dotation territorial, permettant aux entreprises locales de s’engager facilement en faveur des causes solidaires de notre ville
“Nous créerons un fonds de dotation territorial, permettant aux entreprises locales de s’engager facilement en faveur des causes solidaires de notre ville. Un nombre croissant d’entreprises souhaite soutenir nos associations Solidaires, sans savoir forcément comment procéder. Le fonds de dotation permettra de collecter les fonds de ces entreprises pour les orienter de manière avisée vers les causes solidaires toulousaines. Nous voulons ainsi créer de nouvelles opportunités de financement pour notre tissu associatif, en complément des subventions publiques. »
État de la promesse : Non tenue
La promesse de créer un tel fonds de dotation n’a pas été concrétisée par la municipalité, à ce jour. La mairie de Toulouse a cependant mis en place une mission Mécénat et Partenariat pour encourager les entreprises à devenir mécènes de projets municipaux. La démarche permet aux entreprises de soutenir des initiatives d’intérêt général, mais en passant par un processus encadré par la municipalité.
Des initiatives privées ont par contre vu le jour pour combler ce manque. Par exemple, Le Cœur des Entreprises est un collectif d’entreprises du grand bassin toulousain qui s’est constitué en fonds de dotation. Il vise à unir les forces des entreprises pour lutter contre la précarité, les fragilités et le handicap en soutenant des projets associatifs locaux. On n’est jamais mieux servis que par les autres, dirait‐on…
Fédérer les services privés d’intérêt commun
“Beaucoup de services associatifs ou privés peuvent faciliter la vie quotidienne en ville. Nous créerons une charte « Toulouse + facile » pour fédérer ces propositions, les faire connaître, et leur proposer des engagements éthiques et de qualité de service. « Toulouse + facile » sera le label permettant aux Toulousains de repérer les services sûrs et éthiques pour faciliter leur vie quotidienne.”
État de la promesse : non‐tenue
Aucun label « Toulouse + facile » n’a été mis en place depuis la formulation de cette promesse.
Faire de la carte MonToulouse un passeport pour tous les services de la ville
« Nous étendons les services disponibles sur la carte MonToulouse. Nous ferons de la carte MonToulouse un passeport pour tous les services de la ville, avec des services achetables en ligne et chargés directement sur la carte (sport, culture, transports…) faisant de MonToulouse un sésame facile pour l’ensemble des services publics. »
État de la promesse : Abandonnée
Accès à la piscine, à la patinoire, aux musées et aux transports en commun, la carte MonToulouse rendait de nombreux services aux Toulousains en… 2015. Malgré la promesse de 2020, elle semble être tombée en désuétude durant le second mandat de Jean‐Luc Moudenc.
Évolution technologique oblige, l’application Vélô Toulouse permet de louer un vélo directement sans carte physique. Quant aux transports, Tisséo propose de payer son abonnement en bornant à la station directement via son mobile.
Si la carte MonToulouse existe encore, elle est restreinte aux retraités de plus de soixante ans. Ainsi, la carte MonToulouse senior permet à ce public d’accéder gratuitement ou à un tarif préférentiel aux transports, aux Vélo Toulouse, aux piscines, aux musées, à la patinoire et aux bibliothèques.
Publier les budgets détaillés de travaux et d’investissements à l’échelle des quartiers
« Nous publierons les budgets détaillés de travaux et d’investissements à l’échelle des quartiers. Les associations de quartier souhaitent souvent obtenir un regard précis sur les dépenses de la Mairie dans leur quartier. C’est une demande légitime que nous souhaitons honorer. »
État de la promesse : Non tenue
L’équipe municipale a adopté un plan d’investissement de 944 millions d’euros pour la période 2021–2026, avec plus de la moitié dédiée à l’amélioration de la vie dans les quartiers et aux services aux habitants. Mais ces dotations massives manquent de transparence, au vu de la promesse faite en 2020.
Les publications officielles, comme le budget municipal de 2025, détaillent les investissements par thématique, comme l’éducation, les équipements sportifs et la culture, sans préciser la répartition exacte des fonds par quartier. Impossible de savoir, par exemple, quels sont les quartiers les mieux lotis. Seul indicateur sur ce point : les financements de projets spécifiques qui, eux, sont bien renseignés dans la note de budget annuel de la mairie.
Limiter les achats à des véhicules électriques ou GNV
“Zéro achat de véhicule essence ou diesel sur l’essentiel de la flotte de véhicules de la collectivité. Toutes les voitures que nous achèterons pour la collectivité seront électriques, ainsi que les petits véhicules de service (fourgonnettes). Les gros véhicules (fourgons, grosses bennes à ordure) passeront au GNV. D’ici 2026, toutes les bennes à ordure grand gabarit de la Métropole pourront fonctionner au GNV »
État de la promesse : Tenue
Selon le rapport de développement durable de la ville de 2024 (page 73), une dotation de plus de 23 millions d’euros a été allouée à l’achat de véhicules peu émissifs sur la période 2021–2026. L’achat de véhicules thermiques est donc devenu une exception (dans les cas où aucune solution peu émissive n’existe sur le marché). Pour les véhicules légers, les motorisations électriques, hybrides ou au gaz sont privilégiées.
Résultat, “près de 90 % des commandes passées concernent des véhicules peu émissifs avec une majorité de véhicules électriques”, assure la mairie. Plus de 200 véhicules électriques ont ainsi rejoint la flotte de la collectivité.
Attirer d’autres acteurs de la santé sur l’Oncopole, au delà de la recherche sur le cancer
“Confirmer le rôle de l’Oncopole comme pionnier de la santé du futur. Cette zone économique changera de dimension : nous souhaitons y attirer de nouveaux acteurs de la santé et de l’innovation au‐delà de la recherche sur le cancer. L’arrivée du téléphérique urbain Teleo sera l’acte fondateur de cette nouvelle phase pour ce site”
État de la promesse : Tenue
C’est un pari réussi, puisqu’en février 2023, la municipalité a été sélectionnée par l’Agence régionale de la santé pour la création d’un institut hospitalo‐universitaire sur le site de l’Oncopole. Doté de cinquante millions d’euros, cet appel à projet a permis de mettre en place un institut dédié à la recherche sur la vieillesse en 2024. Ce dernier, rattaché au CHU, a été construit à deux pas des labos de recherche sur le cancer.
La même année, le site s’est enrichi d’une nouvelle usine de biomédicaments gérée par la société Evotec.
Le téléphérique urbain, reliant l’Oncopole et l’université Paul Sabatier, permet quant à lui de desservir cette partie de la ville depuis mai 2022, comme promis par la mairie.
Développer l’hébergement temporaire des personnes âgées dépendantes
“Nous développerons l’hébergement temporaire des personnes âgées dépendantes, pour favoriser leur repos et soulager les aidants. Par l’entremise du Centre communal d’action sociale (CCAS), nous créerons un nouveau centre d’hébergement temporaire permettant d’accueillir, pour quelques semaines, des personnes âgées dépendantes qui résident encore chez elles. Ces séjours permettent de soulager les aidants qui, par exemple face à la maladie d’Alzheimer, sont complètement accaparés par l’attention à porter à leur proche. Cela peut aussi être une solution temporaire pour les personnes qui cherchent à intégrer une maison de retraite, et sont en attente de place.”
État de la promesse : partiellement tenue
Depuis la réélection de Jean‐Luc Moudenc en 2020, l’hébergement temporaire « Les Oliviers » a ouvert ses portes en février 2024. Géré par le CCAS, ce centre d’accueil reçoit les personnes âgées de plus de 60 ans, valides ou semi‐valides, pour des séjours temporaires. Le but est de pallier l’absence d’un proche, dans l’attente d’une admission en maison de retraite ou suite à une opération.
Cette structure de 27 places vient compléter l’unique centre pré‐existant : Le Repos. Créé en 1987 et géré par le CCAS, celui‐ci pouvait accueillir 18 personnes valides ou semi‐valides.
C’est là que le bât blesse. Contrairement à la promesse initiale, aucun établissement temporaire ne permet de recevoir des personnes complètement dépendantes sur la commune.
Créer une maison de santé dans chaque quartier d’ici à 2026, dont deux de garde rive gauche et rive droite
« Nous nous engageons à ce que chaque Toulousain puisse, d’ici la fin du mandat, disposer d’au moins une maison de santé dans son quartier. Les maisons de santé, quel que soit le statut juridique (regroupement de praticiens libéraux, structure mutualiste, etc.) permettent d’accéder à des médecins de manière plus rapide, souvent avec des horaires étendus. Cela permet aux praticiens d’exercer en partageant la charge de travail avec d’autres.
La collectivité peut favoriser l’installation des maisons de santé en identifiant des sites d’installation avec des conditions financières favorables, par exemple en mobilisant les locaux de Toulouse Métropole Habitat. Nous avons déjà prouvé notre capacité à attirer des projets de maison de santé a Pérignon, Borderouge ou encore Reynerie. »
État de la promesse : partiellement tenue
En 2019, la ville comptait sept maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) opérationnelles dans sept des vingt grands quartiers de la commune (Bonnefoy, Cartoucherie, Guilhemery, Minimes, Rangueuil, Saint‐Agne et Saouzelong). Depuis lors, le réseau s’est renforcé avec seize ouvertures de MSP pendant le mandat de Jean‐Luc Moudenc. Une nouvelle structure devrait être opérationnelle en juin prochain à la Reynerie. Selon notre décompte quatorze quartiers disposeront donc d’au moins une MSP opérationnelle, à la fin 2025.
À ce stade, six quartiers ne bénéficient toujours pas de ce service :
- Amidonniers /Compans‐Caffarelli / Brouardel
- Sept Deniers / Ginestous‐Sesquières / Lalande
- Jolimont / Soupetard / Roseraie / Gloire / Gramont / Amouroux
- Pont des Demoiselles / Ormeau / Montaudran / La Terrasse / Malepère
- Fontaine‐Lestang / Arènes / Bagatelle / Papus / Tabar / Bordelongue / Mermoz / La Faourette
Une situation qui fait réagir certains habitants : « 18 000 habitants sur le quartier de Lalande et aucun médecin ! Cherchez l’erreur ! Des immeubles poussent partout accueillant de nouveaux arrivants qui n’ont pas accès aux soins », déplore un anonyme sur le site de participation citoyenne de la mairie.
À l’inverse, les quartiers les plus favorisés (Les Chalets / Bayard / Belfort / Saint‐Aubin / Dupuy ; et Saint‐Michel / Saint‐Agne / Empalot / Le Busca / Île du Ramier/ Monplaisir) disposent chacune de trois structures actuellement.

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Développer les “haltes répit” pour les malades de type Alzheimer
“Nous contribuerons à développer les “haltes répit” pour les malades de type Alzheimer. Ces lieux, encore rares sur Toulouse, permettent aux malades d’Alzheimer de passer une journée conviviale, favorisant la vie sociale. Cela permet aux aidants de prendre une journée pour eux et de se reposer. Nous développerons cette possibilité, notamment via le CCAS.”
État de la promesse : non tenue.
Avant les élections, la commune disposait d’une halte répit à Toulouse, celle de la Mutualité française, aux Pradettes, ainsi que d’un centre d’accueil de jour géré par le CCAS, celui d’Asnière près de Purpan. À ce jour, aucune proposition de nouvelles « haltes répit » n’a été portée ou soutenue par la municipalité.
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Renforcer la pression de la Mairie sur l’État pour demander les effectifs de magistrats et de policiers nécessaires à la sécurité des Toulousains
Il a fallu finalement attendre septembre 2024 pour atteindre les objectifs. Depuis cette date, on dénombre 1 230 effectifs de police nationale, soit 115 policiers de plus qu’en octobre 2020, lors de la signature du CSI, selon la Préfecture de Haute‐Garonne.
Dans le même temps, 200 nouvelles caméras de vidéos surveillances ont été installées pour un total de 640 sur la commune.
Du côté de la justice, trois magistrats (2 au siège et 1 au parquet) devraient être affectés à Toulouse. 19 postes contractuels doivent être créés au tribunal judiciaire de Toulouse, ainsi que 8 nouveaux délégués du Procureur. Des affectations qui restent à vérifier à ce stade.

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Désigner des citoyens référents de la propreté dans leur quartier
L’opération bénéficie d’une enveloppe de 10 000 euros par an pour la communication, prise sur un budget de « plusieurs centaines de milliers d’euros » que touche annuellement la commune dans le cadre du dispositif national Responsabilité Elargie du Producteur (REP).
Renouveler les VélÔToulouse en 2022
Cette promesse a été tenue avec deux années de retard. Ce décalage s’explique par le temps nécessaire à la réattribution du marché de vélo en libre‐service après l’échéance du contrat. Arrivé à son terme en 2022, celui‐ci a été réattribué à JC Decaux en 2023. En mars 2024, la mairie de Toulouse et sa régie de transport Tisséo ont pu annoncer la modernisation de 283 stations et la construction de 177 nouvelles. Finalement, le renouvellement de la flotte a été réalisé en septembre 2024.
Rendre gratuit le stationnement pour les véhicules électriques
D’après ses estimations, 1 % des véhicules roulant dans le périmètre de Toulouse Métropole, sont électriques. Cela représente 4 000 véhicules sur la métropole, dont 2 000 à Toulouse. La gratuité offerte par la mairie représenterait un manque à gagner de 90 000 euros sur les recettes (abonnement + paiement horaire, hors forfait post‐stationnement) lors de la première année d’application de la mesure.
Généraliser les zones à 30 km/h
Dans son programme, Jean‐Luc Moudenc promettait en 2020 de « généraliser les zones 30 km/h dans Toulouse, en ne faisant d’exceptions que pour les grands axes ». Cette décision s’appliquera à partir du 1er janvier 2024. Une limitation à 50 km/h sera maintenue sur les boulevards longeant le canal du Midi, le boulevard des Crêtes et les pénétrantes comme l’avenue des États‐Unis, l’avenue de Castres, la route de Seysses.
Pour faire respecter ce changement de vitesse, le maire prévoyait d’implanter « au moins 60 radars pédagogiques supplémentaires », de faire de la « pédagogie auprès des automobilistes » et d’ajouter des aménagements de type chicanes et dos d’ânes si nécessaire. À ce stade, la commune ne compte que 41 radars pédagogiques. D’après nos analyses, leur présence n’a pas permis de réduire les nombreuses infractions.
La mairie mise pourtant encore sur la méthode douce pour ne pas contrarier les automobilistes. Au printemps 2023, elle a mis en ligne trois vidéos de sensibilisation à son nouveau code de la rue pour changer les comportements. Celles‐ci ont été vues par moins de 1 500 personnes…

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Lutter contre les rodéos urbains et motos trop bruyantes
Si la confiscation des véhicules relève de la police nationale et de la justice, la mairie de Toulouse contribue à la lutte contre les rodéos urbains en prenant en charge une partie des frais de fourrière. Depuis la signature d’une convention en juillet 2021 entre le procureur de la République, la préfecture et la commune, la fourrière municipale conserve gracieusement les véhicules saisis pendant une durée limitée. Une vingtaine de véhicules est concernée par mois, selon le Parquet, soit un peu plus de 40 000 par an économisés par les services judiciaires, selon Actu Toulouse.
Concernant le déploiement de patrouilles à moto en revanche, la municipalité n’a, de source interne, pas mis en œuvre sa promesse à l’heure actuelle.
Expérimenter les capteurs de bruits dans les zones de nuisances sonores
La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), fin 2021.
Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels.
Cette deuxième phase n’a toujours pas commencé, selon Capital, et pourrait même être abandonnée faute de pouvoir tenir les délais prévus pour l’expérimentation nationale.
Renforcer les patrouilles à vélo et à pied
Augmenter le nombre de tournages réalisés à Toulouse
Mais ce dynamisme de filière est à relativiser. La qualité des productions accueillies reste à améliorer. De plus, l’Occitanie n’est pas encore identifiée au niveau national, parmi les territoires porteurs d’enjeux de développement stratégique.
Renouveler le fonctionnement des Commissions de quartier

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Réduire de 230 à zéro le nombre de bus Tisseo diesel d’ici 2026
« Zero bus diesel d’ici 2026 sur le réseau Tisséo. C’est un engagement nécessaire. Actuellement, la majorité de notre flotte fonctionne au gaz, moins polluant, mais nous avons encore 230 bus diesel en circulation. Ils auront tous disparu en 2026, en réformant certains bus de manière prématurée. Nous déploierons de nouveaux bus au gaz et des bus électriques. »
Mettre en place une campagne de sensibilisation au « code de la rue »
Dégoudronner au moins 20 hectares d’espace public d’ici à 2023
Créer une cité de la danse à La Reynerie

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Lancer la rénovation des berges des canaux du Midi et de Brienne
Lors de ses vœux à la presse 2023, le maire de Toulouse a fait quelques annonces concernant cette promesse. Comme le rapporte La Dépêche du Midi, une concertation publique va être menée dans l’année au sujet du parvis Brienne, près de l’écluse Saint‐Pierre, pour réduire la place consacrée aux voitures d’ici à fin 2025.
À plus long terme, la mairie prévoit de « diviser par deux l’espace consacré à la voiture sur les berges du canal du Midi » après 2028, toujours selon La Dépêche du Midi. La circulation pourrait être inversée entre les Ponts‐Jumeaux et la gare pour se faire du côté du centre‐ville.

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Fermer le pont Saint‐Pierre aux voitures
La mairie annonce cependant que le pont va être aménagé. Dans un premier temps, les stationnement vont être supprimés du côté de La Grave afin d’agrandir les trottoirs. Des arbres et végétaux doivent être plantés avant la fin mars 2023.
La mairie promet ensuite « une nouvelle concertation citoyenne sur la fermeture définitive du pont aux voitures se déroulera prochainement sur la plateforme Jeparticipe.metropole.toulouse.fr ».
Étonnamment, la mairie anticipe le résultat en prévoyant d’ors et déjà de maintenir la circulation automobile dans le sens Saint‐Cyprien‐place Saint‐Pierre, fin 2023. La semi‐fermeture du pont permettra de libérer de la place pour une piste cyclable à double sens.
Expérimenter les bus à hydrogène

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Un budget participatif étendu sur la ville fortement augmenté à 8 millions d’euros par an
La mairie de Toulouse vient de boucler son premier budget participatif. Le système a permis aux habitants de sélectionner 83 projets. Le règlement présenté au début de l’initiative n’a cependant pas été respecté à la lettre. Si Olivier Arsac, adjoint en charge du dossier, se défend de toute mauvaise intention, il n’en demeure pas loin que les projets retenus n’auraient pas été les mêmes pour une dizaine d’entre eux.
https://www.mediacites.fr/decryptage/toulouse/2022/12/15/budget-participatif-les-petits-arrangements-de-la-mairie-de-toulouse/
D’après l’élu, deux années vont être nécessaires pour mener à bien les projets sélectionnés. À ce stade, il n’est pas prévu de relancer le processus l’an prochain. Un nouveau budget participatif sera proposé avant la fin du mandat, annonce‐t‐il à Mediacités. La promesse de campagne – « un budget participatif étendu sur la ville fortement augmenté à 8 millions d’euros par an » – n’est donc pas encore tenue complètement.
Doubler les patrouilles de la police municipale (soit 2 par jour par secteur)
« Qu’est‐ce que ça veut dire doubler les patrouilles ? Pour le faire, on pourrait passer de une heure à trente minutes les missions sur le terrain. Nous avons fait le choix de doubler les effectifs des brigades territorialisées (75 agents actuellement). Nous avons donc besoin de 75 policiers municipaux de plus. Cet effort est étalé sur trois ans depuis 2021 », explique‐t‐il.
De fait, 58 policiers municipaux ont été recrutés depuis 2021. 25 supplémentaires devraient l’être courant 2023. Sauf changement dans les prévisions de la majorité, et en prenant en compte le temps de formations des agents après leur recrutement, Emilion Esnault estime que le doublement des patrouilles sera effectif fin 2024.
Pour rappel, la police municipale de Toulouse compte actuellement 370 agents (pour 383 postes ouverts contre 330 en 2020). L’objectif est d’arriver à 430 agents fin 2026.
Créer une unité de police municipale pour pacifier les lieux touchés par la délinquance
La première ambition a été rendue impossible du fait de la censure de la loi Sécurité globale par le Conseil constitutionnel, en mai 2021. Le deuxième volet de cette promesse n’a pas non plus été réalisé à ce jour. La création d’une « unité de police municipale pour pacifier les lieux touchés par la délinquance » ne sera pas à l’ordre du jour avant la dernière partie du mandat (2020–2026), dixit Emilion Esnault, l’adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité. Pour avancer sur cette promesse, la majorité souhaite attendre que l’effectif de la police municipal ait atteint les objectifs annoncés en 2021 (100 policiers recrutés pendant le mandat).
https://www.mediacites.fr/repere-pour-vous/toulouse/2021/12/02/les-100-policiers-municipaux-supplementaires-couteront-3-millions-deuros-aux-toulousains/
En décembre 2022, la police municipale compte 370 policiers municipaux pour 388 postes ouverts. 25 postes supplémentaires vont être ouverts l’an prochain, et autant en 2024. De quoi arriver à 433 postes ouverts avant la fin du mandat. S’ajoutent à ces effectifs, ceux du personnel administratif assistants les agents de police, les ASVP ainsi que la quarantaine d’opérateurs du réseau de vidéosurveillance.
Installer au moins 100 caméras de vidéosurveillance à Borderouge, La Vache, Les Pradettes
Plus couteux sur le long terme, cet équipement doivent permettre, selon la mairie, de mettre en place des surveillances ponctuelles dans certains lieux de la commune.
En 2020, le réseau de vidéosurveillance aurait déclenché 5 367 interventions de la police municipale et participé aux enquêtes de la police nationale, via 1 834 réquisitions judiciaires.
Entre juin 2020 et décembre 2022, le réseau est passé de 450 à 510 caméras, soit 60 de plus. Une quarantaine va être installée en 2023, selon la mairie, qui devrait réaliser ainsi sa promesse de campagne. « L’objectif sera tenu en mars prochain, assure Emilion Esnault, élu de la majorité chargé de la sécurité, lors d’un point presse le 16 décembre 2022. 400 emplacements ont été localisés en discutant avec la police nationale, la police municipal et les opérateurs vidéo. Cela nous permet de dérouler le programme de 130 caméras supplémentaires sur le mandat. »
Selon l’élu, l’acquisition de chaque caméra coûte 30 000 euros en moyenne, dont la moitié est pris en charge par l’État. Coût total estimé : 1,95 millions d’euros.
Opérés par 40 agents spécialisés, ces équipement ont suscité 2 150 réquisitions par les services d’enquête de la police nationale, en 2021, contre 50 par an avant 2015. Selon la mairie, 1 621 présentation de délit en flagrance auprès d’un officier de police judiciaire ont été réalisés en 2021 par la police municipale. La moitié aurait été déclenchée par une alerte des services de vidéosurveillance, par exemple sur des vols de vélo.
Favoriser la création de 10 000 emplois d’ici 2030 en développant l’économie circulaire
Proposer une mutuelle communale aux seniors

A Toulouse, une mutuelle communale, mais à quel prix ?
Conserver la vocation théâtrale du Pavillon Mazar
Maintenir la construction de logement social et de logement abordable
Le nombre de demandes de logements sociaux n’a cessé d’augmenter ces dernières années, passant de 34 000 demandes en attente en 2016 à 45 000 en 2020 en Haute‐Garonne.. En 2025, la projection s’établit à 55 000.

Baisse des APL : quelles conséquences pour les HLM toulousains ?
Conditionner les subventions aux clubs sportifs au respect de la laïcité et au refus du communautarisme, à la lutte contre l’homophobie, à l’égalité filles/garçons et à l’accueil des personnes handicapées
Une charte des valeurs de la République pour les clubs de sports toulousains
Proposer aux Toulousains une plateforme numérique de formation et de recherche d’emploi
Toulouse Métropole lance sa plateforme pour accompagner les demandeurs d’emploi
Accorder une aide de 40 euros aux jeunes résidant en quartiers prioritaires de la ville pour adhérer à un club
Mettre en place des permanences régulières de la Police municipale en Mairie de quartier et une permanence quotidienne au local central rue du Moulin du Château

La mairie de Toulouse renonce aux permanences de proximité de la police municipale
Devenir la première ville de France avec zéro femme victime de violence ou isolée à la rue dès l’hiver 2020

Zéro femme à la rue à Toulouse : la promesse à moitié tenue de Jean‐Luc Moudenc
Accueillir le Centre européen de prévision de moyen‐terme
Malheureusement pour la candidature toulousaine, c’est finalement Bonn, en Allemagne, qui a été choisie à l’issue d’un vote, le 9 décembre, par le conseil du CEPMMT. D’après la préfecture de Haute‐Garonne, Toulouse n’a pas démérité puisque son dossier aurait obtenu « la première place sur le critère de la qualité scientifique et de l’environnement social ».
Mettre en place une exemption fiscale d’entreprise locale (CFE et CVAE) pour les jeunes entreprises innovantes
Accentuer le renouvellement urbain dans les Quartiers en Politique de la Ville
Investir 150 millions d’euros pour embellir et créer des espaces publics en dehors du centre‐ville
Engager un paysagiste reconnu pour penser les coeurs de quartier
Limiter au maximum les projets d’aménagement grignotant les terres agricoles
Faire de la 3LM une opportunité pour améliorer l’habitat et l’espace public
Requalifier les entrées de ville
Mettre en valeur les centres de quartier périphériques (Croix Daurade, Saint Martin du Touch, Pouvourville)
Rehausser la qualité de l’espace public des quartiers prioritaires
Faire de la 3ème ligne une opportunité pour créer de nouvelles places (14 potentiellement)
Tisser un maillage serré et continu de voies cyclables et piétonnes constituera la priorité n°1 du budget local de voirie dédié par la Métropole au territoire de la commune de Toulouse
Modifier les places pour en faire des îlots de fraicheur en été
Mettre en place des espaces d’accueil pour centraliser les services publics dans certains quartiers
Mettre en place une agence immobilière à vocation sociale
Renforcer la mise à disposition de logements de l’établissement public foncier local
Encourager la mise en place de conventions d’occupation précaire entre associations et propriétaires
Créer des restaurants seniors solidaires dans les cantines des nouvelles écoles
Créer des Ehpad et des crèches sur le même site
Renforcer les formations au numérique pour les seniors
Multiplier par cinq les bornes de rechargement électrique
Lancer un grand concours d’urbanisme centré sur le bâtiment durable, notamment pour le futur quartier Paléficat
Accompagner les bailleurs sociaux engagés dans la rénovation de leur patrimoine
Faciliter l’accès au foncier pour les bailleurs sociaux et écarter la spéculation foncière
Créer un office foncier solidaire
Moduler les obligations de construction de logement social quartier par quartier
Inciter les promoteurs et les bailleurs sociaux à faire équipe au plus tôt
Diminuer les permis de construire dans certaines zones résidentielles qui n’ont pas vocation à se densifier
Étendre le stationnement résident
Expérimenter le parking intelligent en centre‐ville
Créer ou rénover de nombreux axes routiers
Désengorger le quartier Saint‐Simon en réalisant la première phase Saint‐Simon – Tournefeuille – Cugnaux du boulevard du Canal Saint Martory
Transformer l’avenue des États‐Unis/route de Paris et le boulevard Eisenhower
Poser les bases d’un contournement à l’ouest de Toulouse avec franchissement Garonne au nord
Supprimer les feux tricolores lors du passage des rues en zone 30
Lancer un plan de sécurisation des itinéraires cyclables et piétons (objectif zéro discontinuité), en sanctuarisant 10 millions d’euros par an
Améliorer le stationnement des vélos et créer 3 000 places dans les rues
Doubler les zones 30 et mettre en place des zones 20
Ajouter des passages piétons sur les grands axes
Construire un Réseau Express Vélo de 13 lignes
Développer la location de vélo moyenne durée
Sanctionner le stationnement gênant
Lancer une bourse d’entraide et de bénévolat
Rénover les équipements sportifs, notamment le plan piscines
Lancer des Trophées du sport toulousain
Accorder une bourse aux athlètes toulousains se préparant aux JO 2024
Amener la LGV à Toulouse (nous continuerons de travailler, en dialogue avec l’Etat, pour obtenir le financement nécessaire et un délai de réalisation plus court)
Mettre en place une Plan d’investissement routier pour faciliter les déplacements dans tout Toulouse, grâce à des routes de nouvelle génération, pensées pour tous les usagers : automobilistes, cyclistes, piétons, transports en commun
Equiper la 3e ligne de métro d’un système de récupération de l’énergie de freinage
Créer plusieurs lignes de bus dédiées aux trajets vers le travail
Installer 60 radars pédagogiques
Mettre en place des zones à 20 km/h dans les rues étroites et près des écoles
Prolonger le soir les lignes de bus et Linéo dans les quartiers
Equiper la flotte de Tisséo pour moitié en bus articulé
Lancer le doublement de la ligne B
Améliorer la fréquence du métro pendant les vacances
Accompagner le projet de RER toulousain
Améliorer l’accès à l’aéroport en transformant la ligne T2 en navette haute‐fréquence
Lancer une appli permettant de payer différents services de mobilité sur une même plateforme
Proposer une plateforme de covoiturage unifiée pour la Haute‐Garonne
Lancer un appel à projet pour créer des espaces de travail partagés dans les communes périphériques de la Métropole
Lancer des lignes de covoiturage sur le territoire
Mettre en place l’arrêt à la demande des bus Tisseo la nuit
Développer les logements pour mettre à l’abri les femmes victimes de violence
Faire de l’égalité femme/homme un critère essentiel dans l’attribution des subventions aux associations
Mettre en place un lieu d’information municipal dédié aux personnes en situation de handicap
Créer un guide pratique à l’adresse des personnes en situation de handicap
Achever la mise en accessibilité des 700 équipements municipaux et métropolitains qui reçoivent du public
Renforcer les opérations de sensibilisation auprès des commerçants pour accélérer la mise en accessibilité de leurs locaux
Améliorer la signalétique des lieux publics en faveur des personnes souffrant de déficience mentale
Améliorer l’adaptation des bus aux personnes en handicap
Encourager le développement de projets d’habitat inclusif
Construire un pôle d’accueil et d’innovation sociale et des solidarités au Grand Matabiau
Tripler l’offre de micro‐crédit pour les plus modestes proposée par le Crédit Municipal de Toulouse
Mettre en place une offre de micro‐épargne solidaire
Mettre en place des points conseil budget dans les quartiers, pour accompagner les Toulousains dans la gestion de leur argent
Soutenir les acteurs de l’économie sociale et solidaire qui travaillent dans la récupération et la réparation des objets
Mettre en place un service de consigne numérique pour les plus précaires
Construire 4 gymnases, 2 dojos et une halle multisport
Ouvrir les équipements sportifs scolaires des écoles, collèges et lycées
Créer des mini terrains de sports
Proposer des alternatives aux jeunes marginaux en centre‐ville
Améliorer la place des femmes dans l’espace public
Former les agents d’accueil de la mairie à la détection des femmes victimes de violence
Développer les permanences associatives d’aide aux femmes
Mettre en place un réseau de “points refuge” pour les jeunes victimes de harcèlement de rue sur le modèle de Nancy
Donner la priorité aux enfants en situation de handicap ou dont un membre est handicapé dans les crèches
Faire en sorte que toutes les écoles élémentaires puissent accueillir tous les enfants en situation de handicap ou présentant des troubles incompatibles avec une scolarisation normale, en développant les classes ULIS ou les unités externalisées élémentaires (UEM)
Développer les lieux d’accueil enfants parents pour accompagner les parents des enfants de moins de six ans
Créer un budget participatif au sein des écoles
Au sein des crèches toulousaines, les parents qui travaillent ou qui cherchent un emploi resteront prioritaires

La loterie des places de crèches à Toulouse
Ouvrir quatre restaurants seniors solidaires supplémentaires à Pont des Demoiselles, à Papus, à Lapujade, et aux Sept Deniers
Offrir à tous les Toulousains, à partir de l’année de leurs 75 ans, un conseil gratuit spécialisé sur l’adaptation de leur logement
Lancer un réseau “Seniors vigilants” permettant aux seniors d’un même quartier de s’entraider
Travailler avec les associations de commerçants pour que la carte MonToulouse Seniors donne accès à des réductions
Travailler avec les seniors pour que l’aménagement des places et des rues soit mieux adapté à leurs besoins
Favoriser la mise en place d’offres de logements adaptées aux seniors
Permettre aux seniors dépendants de bénéficier d’un suivi médical précis et régulier à domicile sans frais de santé supplémentaire
Proposer un guichet unique de pré‐inscription rassemblant les crèches municipales et des crèches associatives
Achever la mise en accessibilité de nos écoles, pour un montant d’investissement de 12 millions d’euros
Travailler avec l’Éducation Nationale et les associations compétentes pour ouvrir une classe en langue des signes française (LSF) à Toulouse
Continuer d’acquérir du mobilier innovant (de type bureau vélo par exemple) qui améliorent la concentration des enfants ayant des troubles cognitifs
Offrir plus de 50 % d’alimentation locale, et plus de 60 % d’alimentation labellisée (bio ou label de qualité) dans les cuisines centrales
Nourriture 100 % bio dans les crèches à terme
Lancer un festival annuel de bien‐manger et de l’alimentation durable
Encourager les projets d’art‐thérapie
Lutter contre les perturbateurs endocriniens en éradiquant le plastique à la cantine par exemple

Cantines scolaires de Toulouse : encore du plastique au menu
Expérimenter une Cellule de citoyenneté et de tranquillité publique à Toulouse
Déployer la police municipale aux abords des écoles et auprès des seniors
Créer ou rénover des parcs d’activités économiques en les tournant vers l’innovation verte (Francazal, Fondeyre, réaménagement de la M820, dans les futures opportunités foncières près de Météo France ou de l’école nationale vétérinaire)
Faire de la Métropole un territoire d’expérimentation pour les innovations vertes dans les transports
Développer la commande publique verte et la préférence locale
Augmenter de 50 % le nombre d’heures de travail réalisées grâce aux clauses d’insertion
Atteindre les 500 partenariats avec des entreprises locales pour travailler à l’insertion par l’emploi, tout spécialement des femmes et des seniors
Aider employeurs et demandeurs d’emploi à se rencontrer localement
Permettre à toutes les femmes d’accéder à l’emploi en leur assurant une garde d’enfants accessible
Généraliser le soutien scolaire dans les accueils jeunes
Bourse au bénévolat pour développer le soutien scolaire
Mobiliser les jeunes en centre de loisirs sur l’innovation numérique, la protection de l’environnement et l’égalité filles/garçons
Aménager les cours d’écoles pour qu’elles soient aussi utiles aux filles qu’aux garçons
Proposer des formations aux agents scolaires sur l’égalité filles/garçons
Dédier un mercredi matin par mois dans les écoles pour permettre aux personnels de l’éducation de se coordonner
Permettre à chaque écolier en école publique de partir en classe découverte dans les Pyrénées
Multiplier les événements inter‐écoles
Développer les sorties à la campagne et en montagne pour les enfants fragiles et en rupture
Développer la mise en place de classes passerelles entre écoles et crèches d’un même quartier
Construire de nouveaux équipements de loisirs et de ludothèques
Développer les équipements de garde d’enfants (crèches, relais pour assistantes maternelles)
100 % des démarches administratives réalisables en ligne
Permettre aux Toulousains de payer l’ensemble des prestations municipales (cantines, CLAE, sport, etc) de leur famille de manière unifiée sans devoir multiplier les procédures
Confirmer notre rôle de numéro 1 mondial de l’aéronautique et du spatial, en approfondissant nos démarches de pactes avec Airbus et avec notre monde de la recherche
Achever la construction du campus Toulouse Aerospace, à Montaudran
Doubler le nombre d’implantations d’entreprises extérieures pour en attirer, à terme, 60 par an
Attirer des salons d’envergure mondiale au MEETT, sur l’aéronautique et la technologie
Aides les entreprises à recruter en organisant des visites de Toulouse pour les potentielles recrues, en facilitant les démarches administratives des nouveaux arrivants, en développant nos actions de promotion de Toulouse en France et à l’étranger
Augmenter de 20 % la fréquentation touristique à Toulouse
Amplifier les retombées économiques lors des événments culturels et sportifs
Accueillir à Toulouse l’Agence européenne de l’innovation de rupture
Ouvrir la commande publique aux start‐up
Créer une agence métropolitaine de la donnée pour gérer les données publiques et héberger celles des entreprises
Créer un parcours d’accompagnement des entreprises de l’ESS
Accompagner les commerçants dans la révolution numérique
Ouvrir le marché de Noël à d’autres places et d’autres quartiers toulousains
Attirer des grandes enseignes et des concepts innovants dans notre centre‐ville
Étendre le recours au droit de préemption aux cœurs de quartier dans toute la ville, pour maintenir la diversité de nos commerces
Continuer le développement des marchés de plein vent dans les quartiers
Mettre en place un grand plan de rénovation énergétique de l’habitat pour mettre à niveau au moins 7 000 logements par an
Créer un guichet unique d’information et d’accompagnement des projets de rénovation
Réaliser un diagnostic thermographique de la ville
Rénover l’incinérateur du Mirail
produit à nouveau plus d’ordures ménagères chaque année.

Déchets : Pourquoi Toulouse est à la traîne et comment pourrait‐elle faire mieux
Améliorer l’information publique sur la qualité de l’air

La pollution atmosphérique se déconfine en douceur à Toulouse

Le confinement purifie l’air toulousain

Quartiers populaires : les inégalités sont aussi environnementales

Le quartier le plus pollué de Toulouse est aussi l’un des plus pauvres

Pollution de l’air : la carte des entreprises épinglées en Occitanie
Mettre en place une Zone à Faibles Émissions
Poursuivre l’aide à la rénovation des chauffages bois
Créer des conventions citoyennes de quartier pour l’écologie dans la ville
Concrétiser le projet île du Ramier
Lancer la démarche Cinq grand parcs
Rénover les espaces verts fréquentés Jardin du Barry et Pech David
Créer des espaces verts dans les quartiers en déficit
Créer au moins 15 nouveaux jardins partagés
Acquérir des espaces verts privés et les ouvrir au public
Doubler la superficie d’espaces verts protégés
Expérimenter les abribus végétalisés
Élargir l’initiative « Des fleurs sur mon mur »
Mettre en place des actions en faveur du dynamisme économique pour créer des emplois
Expérimenter le recyclage du plastique contre des bons d’achat dans l’hyper‐centre
Ajouter des bornes de tri sélectif dans le centre‐ville
Construire un nouveau centre de tri du plastique à l’échelle métropolitaine avant 2024
Ouvrir les décheteries samedi et dimanche
Être exemplaire en gestion des déchets pour les chantiers 3LM et Grand Matabiau
Lancer un appel à projets pour collecter les biodéchets des restaurateurs
Expérimenter les composteurs de quartier
Expérimenter l’apport des biodéchets pour faire de la méthanisation
Lancer la mise en place d’un méthaniseur public pour les services de la mairie
Investir 24 millions d’euros par an pour entretenir et rénover le réseau d’eau potable de la métropole avec le concours de l’opérateur du service public
Améliorer la qualité de l’eau potable
Développer l’arrosage intelligent des espaces verts
Distribuer des kits gratuits aux habitants pour faire des économies d’eau
Doubler la production d’énergie solaire photovoltaïque sur les équipements publics
Développer l’actionnariat citoyen sur les projets d’ENR
Impliquer la régie municipale d’électricité dans des projets d’ENR
Conseiller les habitants dans l’installation de panneaux solaires
Equiper 100 % de l’éclairage public en LED pour diviser par deux la consommation électrique par raport à 2013, soit 40 000 points luminueux
Renforcer l’éducation au développement durable
Mettre en place une charte locale commerce développement durable
Associer les habitants aux projets d’investissement ayant un impact sur la vie des quartiers
Consulter les Toulousains, chaque mois, sur des thèmes de proximité
Améliorer le portail associatif municipal en ligne, en lien avec les représentants des associations
Augmenter le nombre de salles disponibles aux associations en mutualisant nos équipements publics
Créer un annuaire associatif
Inviter entreprises, universités et institutions publiques à participer au plan 100 000 arbres

Un tiers des 100 000 arbres de Moudenc viendront du privé
Inviter les habitants à végétaliser les pieds d’arbres
Végétaliser les portes de ville (échangeurs, grandes routes)
Lutter contre le gaspillage alimentaire dans les écoles primaires
Permettre à des jeunes agriculteurs d’utiliser des parcelles de la régie agricole de Candie
Rénover le château de Candie pour créer un lieu référence en agriculture urbaine
Créer trois déchèteries de proximité en centre‐ville
Diviser par deux la consommation de papier de la collectivité d’ici à 2026
Poursuivre le travail de conservation des œuvres de nos musées
Améliorer la mise en valeur lumineuse du patrimoine
Poursuivre l’objectif de la labellisation Unesco
Mieux valoriser le pèlerinage de Saint‐Jacques de Compostelle
Candidater au label Patrimoine européen, au titre de l’aéronautique et du spatial
Multiplier les événements occitans
Maintenir les taux actuels de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE)
Mettre en place un abattement de la base d’imposition de la taxe foncière pour les commerces de moins de 400m² qui ne font pas partie d’un centre commercial
Créer des comité de suivi citoyen pour tous les grands projets urbains
Généraliser l’instruction concertée des permis de construire d’habitat collectif
Mettre en place des groupes de travail citoyens sur l’identité urbaine des quartiers
Créer une instance de concertation régulière pour définir de manière collective avec les associations représentatives des riverains, des piétons, des cyclistes et des automobilistes, l’ordre de priorité des projets d’investissement
Des conventions citoyennes de quartier pour l’écologie dans la ville
Conforter le rôle du Maire de quartier
Créer des espaces de mémoire de quartier
Augmenter les rencontres de terrain pour être au plus près des citoyens
Installer des bornes numériques dans les cœurs de quartier, qui permettront d’informer sur la vie de quartier et de donner son avis sur les projets locaux
Permettre aux riverains de faire entendre leur voix sur le programme des activités artistiques ou sportives de nos équipements municipaux, sur les travaux annuels de voiries et d’entretien des quartiers
Agrandir et moderniser le Château d’eau pour créer une Cité de la photo
Mettre en place une biennale de l’opéra urbain et de l’art de rue
Ouvrir les espaces verts aux événements culturels
Implanter une oeuvre d’art par station de métro de la 3LM
Expérimenter la présence de musiciens dans le métro
Améliorer la visibilité des œuvres déjà présentes dans l’espace public
Créer des itinéraires de découverte artistique dans la ville
Ajouter 50 boîtes à lire aux 70 existantes
Créer des opportunités d’animation éphémère de nos quartiers
Développer des initiatives avec les jeunes publics éloignés de la culture
Mettre en place un kiosque numérique pour réserver facilement des places pour les événements culturels
Lancer un moteur de recherche en ligne dédié aux propositions socio‐culturelles toulousaines
Développer les résidences d’artistes en milieu scolaire
Permettre aux crèches et aux assistantes maternelles de bénéficier des manifestations culturelles
Agrandir le Musée Saint‐Raymond
Continuer de valoriser notre patrimoine, notamment religieux
Créer un pavillon d’accueil contemporain aux Musée des Augustins
Augmenter le nombre de verbalisations de la brigade contre les incivilités
Installer des urinoirs de rue
Renforcer la charte chantier propre
Augmenter le nombre de caniparcs et de distributeurs de sacs à déjection
Installer 1 000 corbeilles de rues
Encourager les opérations de nettoyage citoyen
Simplifier les demandes d’organisation de fêtes et manifestations dans les quartiers
Mettre en place de fêtes des associations secteur par secteur
Maintenir les subventions allouées à la culture
Construire une salle de 120 places à la Cinémathèque
Rénover l’École nationale des arts du cirque
Travailler à la création d’un centre de formation à l’écriture théâtrale
Soutenir le développement des arts numériques
Obtenir le label scène nationale de musique actuelle pour le Métronum
Inciter nos différentes institutions culturelles et nos différents établissements de formation culturelle à collaborer sur des projets communs
Obtenir le label Opéra national pour le Théâtre du Capitole
Créer un lieu de création pour la terre cuite et la céramique à la Maison Giscard
Créer une cité des arts plastiques à La Grave
Retrouver la tranquilité dans les quartiers où il y a des troubles
Trouver des lieux fermés pour les distributions alimentaires sur les places
Demander la suppressions des vols commerciaux de minuit à 6h
Sensibiliser les livreurs de repas au respect du code de la route
Organiser des opérations de sensibilisation des automobilistes et des cyclistes au respect du code de la route
Les élections législatives en 15 questions
1. Pourquoi demande‐t‐on aux électeurs de retourner aux urnes deux ans après les dernières législatives ?
Depuis la mise en place du quinquennat en 2002 et l’inversion du calendrier électoral décidée en 2001, les élections législatives sont organisées dans la foulée de l’élection présidentielle. À quelques semaines près, le mandat du chef de l’État coïncide donc avec ceux des députés. La dissolution du 9 juin bouleverse ce calendrier.
Le choix d’organiser en premier le scrutin pour l’Élysée a renforcé la nature présidentielle de notre régime et la personnalisation de la vie politique autour de cette élection, selon de nombreux politologues. Depuis l’instauration du quinquennat, les Français ont toujours accordé au président élu une majorité à l’Assemblée nationale faisant de lui, de fait, le chef officieux du gouvernement, alors que ce rôle échoit officiellement, d’après la Constitution, au Premier ministre. Emmanuel Macron espère qu’il en sera encore ainsi le 7 juillet prochain. Mais cette fois, rien n’est moins sûr.
2. À quelles dates se dérouleront les élections législatives 2024 ?
Les Français établis à l’étranger, et qui sont représentés depuis 2012 par onze députés, voteront les dimanches 30 juin et 7 juillet, sauf ceux de la zone américaine (qui envoient deux élus au palais Bourbon). Eux se rendront aux urnes de leur ambassade ou de leur consulat les samedis 29 juin et 6 juillet.
3. Quand se déroulera la campagne électorale ?
Mais la campagne en elle‐même a commencé dès le 9 juin peu après 21 heures et l’annonce de la dissolution par le président de la République. Dans la stupeur et la confusion provoquée par un double séisme : la très large victoire du Rassemblement National aux européennes et la dissolution voulue par le président de la République.
Depuis, le paysage politique français connaît un double processus de décomposition / recomposition accéléré. Le 10 juin au soir, les partis de gauche (PS, LFI, Les écologistes, PC, etc) se sont rassemblés dans un nouveau Front populaire, pour faire barrage à l’extrême‐droite. Le lendemain, à 13 heures, le patron des Républicains, Eric Ciotti, a annoncé de son côté souhaiter une alliance entre son parti et le Rassemblement National. Il a été immédiatement désavoué par les principaux ténors du mouvement : Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand et d’autres. Et d’autres rebondissements sont encore à attendre.
4. Qui peut voter ?
5. Comment connaître la circonscription dans laquelle je vote ?
Pour trouver la vôtre, on vous conseille ce petit moteur de recherche. Confectionné en 2022 par nos confrères et consœurs du Parisien, il vous permettra de connaître votre « circo » à partir de votre adresse postale. Les limites n’ont pas changé depuis et sont toujours valables pour ces législatives 2024.
6. Comment les circonscriptions électorales sont‐elles découpées ?
On compte 539 circonscriptions en France métropolitaine, avec de grandes variations selon les départements : une seule dans la Creuse ; pas moins de 21 dans le département du Nord. Les circonscriptions restantes se répartissent entre les départements, régions et collectivités d’Outre-Mer (27 circonscriptions) et celles des Français de l’étranger (11 circonscriptions délimitées sur l’ensemble du globe).
7. Comment s’organise le scrutin législatif ?
« Scrutin universel direct » : tous les citoyens majeurs [voir la question 4, « Qui peut voter ? »] peuvent participer aux élections législatives et désignent directement leurs députés, contrairement aux sénateurs qui sont élus indirectement par « des grands électeurs ».
« Majoritaire à deux tours » : est élu député le candidat qui remporte une majorité de voix des suffrages exprimés.
- Soit à la majorité absolue (50 % des voix plus 1) lors du premier tour, à la condition que cette majorité représente un nombre de voix au moins égal au quart des inscrits. Autrement dit, une forte abstention peut empêcher l’élection d’un candidat au premier tour même si celui‐ci a franchi la barre des 50 % des voix.
- Soit à la majorité absolue ou relative au second tour dans le cas d’une triangulaire ou d’une quadrangulaire [voir la question 11, « Quels candidats pourront accéder au second tour ? »]. Autrement dit : celui qui arrive en tête remporte le siège de député.
« Uninominal » : les candidats se présentent individuellement, dans chaque circonscription, et non sur une liste. Chacun s’affiche néanmoins avec son suppléant, destiné à jouer les remplaçants en cours de mandat pour une raison ou une autre (la démission du député ou son entrée au gouvernement, par exemple).
Il est arrivé une fois que les élections législatives ont été organisées au scrutin proportionnel, chaque parti présentant une liste de candidats. C’était en 1986 et François Mitterrand, alors président de la République, qui sentait poindre la cohabitation, l’avait instauré pour atténuer le nombre de sièges perdus par la gauche. Résultat, avec près de 10 % des voix au niveau national, le Front national de Jean‐Marie Le Pen avait fait son entrée en force à l’Assemblée nationale : 35 députés.
« Par circonscription » : chaque électeur vote dans sa circonscription [pour trouver la vôtre, rendez‐vous au point 5 de notre questionnaire], un territoire qui rassemble un certain nombre de cantons. On compte 577 circonscriptions en France (un maximum inscrit dans la Constitution). Le nombre de circonscriptions par département tient compte de la population : le Nord, très peuplé, en compte 21 ; la Creuse, une seule.
8. Les élections législatives passionnent‐elles les foules ?
9. À quelles conditions peut‐on se présenter aux élections législatives ? ?
- Être âgé d’au moins 18 ans ;
- Disposer de la nationalité française ;
- Ne pas être atteint d’inéligibilité. C’est le cas, par exemple, des personnes condamnées pour un crime ou un délit et qui ont été interdites de droits civiques ; ou encore des anciens préfets qui se présenteraient dans le département où ils ont exercé leur fonction il y a moins de trois ans.
10. Peut‐on se présenter n’importe où aux élections législatives ?
C’est ce qui explique le phénomène des candidats « parachutés » pour les élections législatives, souvent des figures politiques nationales investies par leur parti dans des circonscriptions favorables, où la victoire leur est promise. Mieux vaut parier sur le bon cheval, cela dit : il est impossible de se présenter sur plus d’une circonscription législative.
11. Quels candidats pourront accéder au second tour ?
Ce système peut permettre à plus de deux candidats de s’affronter, le 19 juin, dans certaines circonscriptions. On parle alors de triangulaire (trois candidats) ou de quadrangulaire (quatre candidats). Mais celles‐ci ont tendance à se raréfier au fur et à mesure qu’augmente l’abstention [lire la question 8, « Les législatives passionnent‐elles les foules ? »] puisqu’il faut, on se répète, réunir les voix de plus de 12,5 % des inscrits pour passer le premier tour.
12. Les candidats aux élections législatives sont‐ils remboursés pour leurs frais de campagne ?
- Les dépenses de propagande électorale (impression des bulletins de vote, impression et pose des affiches de campagne) ;
- Les dépenses de campagne (mobilier, accessoires de propagande, local de campagne, conseil, coaching ou encore l’achat de presse locale). À noter que le plafond de dépenses autorisé dépend de la population de chaque circonscription électorale. À titre d’exemple, dans le Nord, un candidat peut dépenser au maximum 75 247 euros dans la 11e circonscription (144 800 habitants), mais « seulement » 67 415 euros dans la 17e circonscription (103 361 habitants).
Le montant du remboursement des dépenses de campagne est déterminé par la CNCCFP, dans la limite de 47,5 % du plafond fixé pour chaque circonscription.
Côté recettes, un candidat peut recevoir sur son compte de campagne les dons de particuliers (dans la limite de 4 600 euros par donateur) et d’un parti politique. Les entreprises, les associations ou les syndicats ne peuvent donc pas concourir au financement de la campagne d’un député. L’ensemble des dépenses et des recettes de campagne doivent être retracées sur un compte bancaire dédié, géré par le mandataire financier désigné par le candidat.
13. À quoi sert un député ?
Même s’il est élu dans une circonscription, le député représente la Nation. Le député participe tout d’abord à l’élaboration des lois. À ce titre :
- Il peut élaborer des propositions de lois ;
- Il vote les lois ;
- Il peut proposer des amendements aux textes législatifs. Sur la législature 2017–2022, les députés ont déposé un total de 200 173 amendements en séance publique ;
- Il peut saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur la conformité d’un texte voté. Au moins 60 députés doivent se réunir pour demander le contrôle de constitutionnalité. Le plus souvent, cet examen est demandé par les députés de l’opposition, qui espèrent empêcher la promulgation d’une loi voulue par la majorité.
Le député exerce également une fonction de contrôle de l’action du Gouvernement, à travers plusieurs mécanismes :
- Il peut poser des questions écrites ou orales au Gouvernement. Durant la législature 2017–2022, les députés ont adressé 4 851 questions au Gouvernement ;
- Il peut participer à une commission d’enquête ou à une mission d’information parlementaire ;
- Il peut proposer et/ou voter une motion de censure pour mettre en cause la responsabilité du Gouvernement. Pour aboutir, la motion de censure doit recueillir la majorité absolue de l’Assemblée nationale, soit 289 voix. Cinq motions de censure ont été déposées, sans succès, par les députés entre 2017 et 2022. Depuis 2022, quatre ont été déposées. Là‐encore, sans réussir à faire tomber le gouvernement.
14. Un député peut‐il occuper d’autres mandats électoraux (maire, conseiller régional, etc.) ?
- maire (d’une ville ou d’un arrondissement) ;
- président ou vice‐président d’un conseil régional ;
- président ou vice‐président d’un conseil départemental ;
- président ou vice‐président d’une métropole, d’une communauté de communes et de tout autre établissement public de coopération intercommunale (EPCI).
Impossible également d’être à la fois député et sénateur, ou encore de cumuler un mandat parlementaire avec celui de député au Parlement européen. En revanche, rien n’interdit d’être à la fois député et conseiller municipal, départemental ou régional. A un détail près : il n’est possible de détenir qu’un seul mandat local en plus de celui de député.
15. Combien gagne un député ?
Mais ce n’est pas tout : un député dispose également d’une avance de frais de mandat, d’un montant de 5 373 euros par mois. Cette enveloppe permet de couvrir certaines dépenses autorisées, comme la location d’une permanence parlementaire dans leur circonscription, les frais de repas dans l’exercice de leurs fonctions ou encore les frais de formation. Le déontologue de l’Assemblée nationale veille au bon usage de l’enveloppe et contrôle de manière aléatoire les dépenses de chaque député — au minimum une fois par législature.
Ajoutons que certains frais des députés sont directement pris en charge par l’Assemblée nationale. Ceux qui se déplacent régulièrement entre leur circonscription et Paris bénéficient d’une carte SNCF pour voyager en première classe. Les élus profitent enfin de la Dotation matérielle du député : une enveloppe d’un montant maximal de 18 950 euros par an qui permet de couvrir des dépenses de taxi, des frais de courrier ou encore des abonnements Internet et téléphonie.
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Foire aux questions
Pourquoi les journalistes de Mediacités contrôlent‐ils les promesses de Jean‐Luc Moudenc ?
Nous nous sommes donc donné pour mission de vérifier si Jean‐Luc Moudenc allait tenir ses engagements pour sa ville et sa métropole. Nous suivrons plus particulièrement ce que nous avons appelé les “promesses phares”, celles qui concernent les dossiers clés de ses deux mandats entre 2020–2026.
D’où viennent les « promesses » vérifiées par Mediacités ?
Pour que vous puissiez facilement naviguer dans les promesses, nous les avons classées dans 14 thématiques (“Éducation et jeunesse”, “Urbanisme”, etc.). Nous avons préféré utiliser des termes neutres plutôt que les catégories présentes dans le programme de Jean‐Luc Moudenc (exemple : “Cadre de vie / Propreté / Nuisances urbaines”).
À quoi correspondent les verdicts de chaque promesse ?
Nous avons défini six verdicts possibles pour chaque promesse de campagne :