Sécurité : il ne faut pas tout attendre de la nouvelle police de proximité

Pas assez d'effectifs, de moyens et seulement trois quartiers couverts... La police de sécurité et du quotidien (PSQ) ne débarquera à Nantes qu'en janvier, plus d'un an après son annonce en fanfare. Pourtant, de la majorité à l'opposition municipale, de François de Rugy aux syndicats, elle fait déjà l'unanimité sur ses... limites.

Police_Dervallières

Un contrôle de police qui tourne très mal. Le 3 juillet, un jeune homme de 22 ans est tué par un agent. Des violences urbaines éclatent aussitôt au Breil, quartier sensible de Nantes. Sensible, mais pas au point d’être désigné «  de reconquête républicaine » – comme le sont Bellevue, Malakoff ou Les Dervallières. Et donc pas au point de bénéficier des 15 à 30 policiers de sécurité et du quotidien (PSQ) qui seront répartis sur ses trois voisins en janvier 2019. Pourtant, les alertes sont fréquentes au Breil : six jours avant le tir mortel, une adolescente avait déjà été blessée à l’arme lourde. 

« Un jour de février, à 11 heures, la préfecture m’a demandé de désigner quatre quartiers de reconquête républicaine. Puis, à 14 heures, il n’en fallait plus que trois, raconte Gilles Nicolas, adjoint à la sécurité de la mairie de Nantes. Je n’ai pas choisi les trois pires
Des chiffres cachés
Contrairement à d’autres villes (comme Le Havre, par exemple), la mairie de Nantes ne donne pas de chiffres de la délinquance quartier par quartier …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Rozenn Le Saint

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes