Anne‐France Brunet fait partie des députés dont les équipes ont le plus changé depuis un an (lire aussi notre enquête sur les députés LREM, ces mauvais employeurs). Sur les huit collaborateurs qu’elle a employés depuis le début de la mandature, cinq ont déjà quitté son service, dont trois ont été arrêtés par leur médecin pour « épuisement professionnel ». Mediacités les a interrogés et a découvert que, dans le but d’écourter leur collaboration, la députée avait appliqué le même procédé pour mettre fin à leur contrat en usant de techniques de plus en plus dures. Nous avons également confronté la députée LREM à ces témoignages : elle nie sa part de responsabilité et invoque une inadaptabilité aux méthodes de travail « en mode start‐up ».
Violences verbales et peut‐être physiques
Selon ses anciens attachés, après une intense période de labeur, Anne‐France Brunet passe, du jour au lendemain, au dénigrement de leur travail – qualifié de « nul » – et aux humiliations dans les échanges avec les autres membres du staff… Jusqu’à ce qu’ils craquent et soient arrêtés. A leur retour au bureau, elle leur demande de partir sans délai et coupe toute communication avec eux. Non sans violences verbales, et même physiques si l’on en croit les témoignages.
Le 31 juillet 2018, le jour de la fin de CDD d’une de ses collaboratrices, Anne‐France Brunet l’aurait brutalement secouée dans le bureau de sa permanence parlementaire nantaise. Son employée hurle et sort …