Entre Nantes et Saint‐Nazaire, sous les prés bucoliques se cache l’un des trésors naturels du territoire : la nappe de Campbon, une réserve d’eau souterraine qui alimente en eau potable l’agglomération de Saint‐Nazaire et au‐delà. Une source à laquelle puise la marque Cristaline pour remplir une – petite – partie de ses millions de bouteilles vendues en France. 100 millions de mètres cubes d’une eau réputée pure. Jusque là, en tout cas.
Car les données publiques, décortiquées par l’antenne vannetaise de l’association Eau et Rivières de Bretagne (ERB), démontrent que l’eau de Campbon est loin d’être aussi préservée qu’on le croyait jusqu’alors. Certes, la nappe conserve son point fort : son absence de nitrates, liée à la présence de pyrite, une roche qui filtre naturellement cette substance ce qui, vu de Bretagne, est déjà extraordinaire. Mais ce que l’on ignorait jusqu’alors, c’est que l’eau de Campbon regorge de pesticides.
Les résultats sont sans appel : 534 substances
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