Mado ne se laisse pas convaincre facilement. A l’idée d’un nouvel article sur elle, ses yeux ronds et son rire marquent son étonnement : « T’es sérieuse ? Déjà, la dernière fois je me demandais bien qui ma vie pouvait intéresser. » Pourtant, de nombreux lecteurs ont lu, cliqué ou partagé l’article. Une équipe de télévision canadienne a même cherché à entrer en contact avec elle pour une émission consacrée à Lille.
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Mado, la maman punk au chevet de son peuple
« Beaucoup de gens m’en ont parlé, c’est un truc de fou n’empêche. Y’a même, une fois, des inconnus qui m’ont abordée à Euralille en me demandant si j’étais « la maman punk ». » Mais cette soudaine notoriété ne lui attire pas que de la sympathie. « Les jeunes et surtout ceux des quartiers sont bienveillants et m’en parlent en bien. Par contre, les gens de mon âge, ça ne leur a pas plu. » Pourquoi ? « ça dérange que je parle aussi franco », tranche‐t‐elle.
Invitée dans un clip de rap
Mais comme à son habitude, Mado préfère se focaliser sur le positif. « Un groupe de rappeurs m’a contactée suite à l’article. Ils voulaient que je tourne dans leur clip. J’étais trop fière. » C’est ainsi qu’on peut l’apercevoir juchée sur une moto, à bouger les mains tel un rappeur averti, avec sa chienne Nina à ses pieds, dans la vidéo …