Caïko, le bazar lillois qui résiste au temps

Dans le quartier de Fives, tout près des locaux de Mediacités, se trouve l’un des derniers bazars de la métropole lilloise : le magasin familial Caïko, une véritable institution. Xiaojun Hu, qui l’a repris de ses parents et le tient depuis plus de vingt ans, s'évertue à répondre à tous les besoins des habitants du quartier.

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Installé au 133 bis rue Pierre Legrand, dans le quartier de Fives, le bazar Caïko, l'un des derniers de la métropole, fait figure d'institution. Photo : Nicolas Lee/Encrage pour Mediacités.

En l’espace de quelques dizaines de minutes, on peut y croiser une jeune femme venue se faire percer les oreilles avec sa tante, deux retraités à la recherche d’une valise, un trentenaire sur le départ pour ses vacances à l’étranger avec une demande un peu particulière – il cherche à acquérir une matraque et une bombe lacrymogène –, une dame âgée avec une boîte de nouilles chinoises qui feront l’affaire pour son repas du soir, une autre les bras chargés d’un paquet de croquettes pour son chien… En dépit du grand calme caractéristique du mois d’août à Lille, la vie du magasin Caïko suit son cours rue Pierre Legrand.

Pour les habitants du coin, le bazar est une sorte d’institution. Ouvert en 1989, il permet les dépannages en tous genres, avec des produits du quotidien à prix cassés. Pour d’autres, simples curieux attirés par l’enseigne rouge et noire qui interpelle le badaud à la sortie du métro, ou connaisseurs de l’échoppe faisant régulièrement le déplacement depuis un coin de la métropole, c’est un passage obligé du quartier de Fives. Cosmétiques, mugs rigolos, produits d’entretien, lunettes de soleil, toiles cirées, pétards de toutes les tailles, sabres rutilants, chaussures flambant neuves… L’occasion est belle de déambuler à travers tous ces objets, du gadget inutile au produit de première nécessité bon marché.

Derrière son comptoir, Xiaojun Hu accueille les clients depuis plus de vingt ans. Chacun d’eux pénètre dans son magasin avec une demande spécifique, et trouve presque systématiquement de quoi se satisfaire. « Les fournitures scolaires ? Oui bien sûr, j’en ai, c’est là‐bas …

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Par Marion Rivet

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