Il est comme ça, Max Vincent. Il a beau être souriant, quand il a un truc à dire, il n’hésite pas. Ainsi le 19 novembre dernier, au congrès de l’Association des maires de France (AMF), le premier édile de Limonest a engueulé tout le monde lors d’une paisible table ronde sur l’avenir des intercommunalités. D’abord Françoise Gatel, sénatrice d’Ille-et-Vilaine, coupable d’avoir salué l’innovante Métropole de Lyon. « Elle n’a pas innové, elle a régressé parce qu’aujourd’hui la moitié des maires ne sera pas représentée au conseil de la Métropole », s’est énervé Max Vincent, très remonté. Il faut dire que le sujet l’irrite particulièrement. Puis ce fut au tour de Sébastien Lecornu, ministre de la Cohésion des territoires de se prendre une soufflante, toujours sur le même sujet. Et pour couronner le tout, l’élu de l’Ouest lyonnais
Municipales : à 69 ans, dont 40 de mairie, « Bad Max » rempile à Limonest
Dans cette bourgade de l’ouest lyonnais, l’UDI Max Vincent briguera en 2020 un huitième mandat de maire. Mais ce soutien, à la Métropole, de David Kimelfeld, aura face à lui un ancien adjoint investi par Les Républicains. Une incongruité dans ce fief tenu d’une main de fer.