Et le vœu « Samuel Paty » passa à la trappe… Ou l’art de déminer une situation épineuse. Le 23 novembre dernier, en ouverture du conseil municipal, Cédric Van Styvendael annonce la création d’une commission de dénomination des rues et espaces publics. Rien que de très banal. Sauf qu’en l’espèce, le nouveau maire socialiste de Villeurbanne cherche à allumer un contre‐feu et à éviter un débat sinon houleux du moins embarrassant autour d’un texte présenté par l’unique groupe d’opposition, huit élus macronistes proches de David Kimelfeld. Ceux‐ci souhaitent donner le nom du professeur « sauvagement décapité » à une artère ou à une place de la commune. Or, les échanges en amont de la séance ont montré qu’au sein de la majorité, du côté des
Novice mais déjà habile, Cédric Van Styvendael, l’ambitieux de Villeurbanne
A la tête de la deuxième ville du Grand Lyon depuis l’an dernier, le socialiste a succédé à son parrain politique Jean-Paul Bret. Une continuité de façade. L’ancien directeur de l’office HLM local, qui doit composer avec une majorité profondément remaniée, impose son style et avance ses pions.