D’un ingénieur à une politologue. L’Université de Lyon (UDL), instance qui rassemble onze établissements de l’enseignement supérieur [lire plus bas], s’apprête à changer de tête. L’identité de la successeure du discret Franck Debouck, ex‐directeur de l’École centrale de Lyon, ne fait guère de doute. A 49 ans et après deux mandats à la tête de l’université Lumière Lyon‑2 – elle ne peut pas rempiler pour un troisième -, Nathalie Dompnier est la seule candidate à la présidence de l’UDL, appelée aussi dans le jargon universitaire « Comue » (acronyme de « Communauté d’universités et d’établissements »). Le vote aura lieu le 18 juin prochain.
Un poste plus honorifique que stratégique ? Les universités de la place se sont rassemblées en « Comue » en 2015, dans l’objectif de créer une méga‐université fusionnée, préalable à l’obtention du label Idex et de millions d’euros de subventions. En vain. Comme Mediacités l’a raconté à travers plusieurs enquêtes [consulter notre dossier], les dissensions entre