Après ce qu’elle qualifie de « véritable cauchemar », Marianne Thion a quitté Nantes pour s’installer dans un petit village en Auvergne, près de chez sa sœur. Dans l’attente de son procès, elle essaye de trouver un peu de sérénité en s’occupant de son jardin. Sa bible ? Le « Petit traité du jardin punk » : « Quand on est punk un jour, on est punk toujours », aime à dire cette femme aux cheveux courts et au visage souriant.
Face à la justice, le combat de Marianne Thion, « colleuse » nantaise féministe
Alors que Nantes accueille les Assises nationales de lutte contre les violences sexistes, s’ouvrira lundi le procès de quatre colleuses mises en cause suite à une altercation avec la police. Marianne Thion, qui a déjà perdu son emploi et dû quitter Nantes, risque le plus gros.