« Attendre son bus 10 min (sic) sans être harcelée, c’est si compliqué ? », clame une affiche placardée dans le bureau de Mahaut Bertu. Elle fait partie d’une série de posters contre le harcèlement de rue déployée au printemps dans les rues de Nantes. La campagne a été diligentée par le service géré par l’adjointe à l’égalité, à la ville non sexiste, à la lutte contre les discriminations et à la vie associative. Un portefeuille bien chargé qui pèse tout entier sur les épaules de la benjamine de l’équipe municipale, aujourd’hui âgée de 28 ans.
Mahaut Bertu, celle qui veut mettre fin au sexisme à Nantes
Ce soir, la maire de Nantes, Johanna Rolland, lancera officiellement le « réseau ville non sexiste ». Elle sera accompagnée de son adjointe, Mahaut Bertu, benjamine de l’équipe municipale. Jeune, mais déjà rodée à la vie politique, la sixième adjointe a la délicate mission de faire vivre la promesse énigmatique de la maire de Nantes de faire de la cité des Ducs de Bretagne « la première ville non sexiste de France d'ici 2030 ». Portrait.