Nommée présidente du groupe santé environnement en 2018, en tant que parlementaire par les ministres de la Santé et de l’Environnement, l’ex-députée LREM Élisabeth Toutut‐Picard tente de conserver son poste malgré sa défaite en juin dans la 7e circonscription de Haute‐Garonne.
L’ancienne directrice de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse plaide actuellement sa cause auprès du ministère de l’Environnement. On l’a vue notamment, le 16 septembre dernier, assister à un colloque sur le développement durable organisé à l’Assemblée nationale entre autres pour réseauter auprès de Christophe Béchu, le ministre de l’Environnement.
Sa demande a‑t‐elle une chance d’aboutir ? « Des arbitrages sont en cours pour définir la nouvelle présidence dans le cadre du nouveau contexte parlementaire », botte en touche le ministère de l’Environnement.
https://www.mediacites.fr/decryptage/toulouse/2022/05/16/les-velleites-ecologiques-contrariees-delisabeth-toutut-picard/
Sorte de comité de pilotage composé de 135 personnes, le GSE participe à l’élaboration des Plans nationaux santé environnement et à leur suivi. L’instance n’ayant ni existence juridique ni règlement, rien n’empêche Élisabeth Toutut‐Picard d’être maintenue en fonction. Rien, hormis la tradition d’usage. Depuis sa création en 2009, la présidence du GSE a toujours été confiée bénévolement à un parlementaire. C’est d’ailleurs à ce titre qu’ Élisabeth Toutut‐Picard a succédé à l’ancien député toulousain Gérard Bapt.
L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) recommande d’entériner cette tradition. Dans un rapport de 2018