Libération révèle la présence de l'ancien chef d'un “syndicat néofasciste”, au sein du cabinet de l’ex-maire de Saint‐Orens‐de‐Gameville, devenue ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
Erreur de casting ou choix délibéré ? Dans un article publié le 9 mars dernier, Libération dévoilait le passé trouble d’un conseiller de la ministre déléguée chargée des collectivités locales et de la ruralité Dominique Faure. Une figure bien connue dans l’agglomération toulousaine pour ses anciennes fonctions de maire de Saint‐Orens‐de‐Gameville et de députée Renaissance de Haute‐Garonne jusqu’à son arrivée au gouvernement en 2022. Son cabinet ministériel a intégré depuis peu un certain Nicolas Evrard, 53 ans, également maire de Servoz (Haute‐Savoie), dont la nomination au poste de conseiller Territoires spécifiques et Europe est parue au Journal officiel le 28 février.
Or, dans les années 1990, cet ancien étudiant du racialiste Pierre Vial a représenté le Front national de la jeunesse (FNJ) en Côte‑d’Or avant de se présenter aux cantonales de 1994 sous la même bannière. Trois ans plus tard, il prenait la tête du mouvement nationaliste et identitaire Renouveau étudiant (RE), décrit comme « un syndicat néofasciste » par Libération.
Un CV connu
Le quotidien précise que le cabinet connaissait le CV de Nicolas Evrard, mais n’a pas souhaité faire de commentaire. Contactée par Mediacités, Dominique Faure n’a pas non plus donné suite à nos sollicitations. En février dernier, l’ancienne vice‐présidente de Toulouse Métropole suscitait déjà une vive polémique après avoir comparé l’attente du remaniement au diagnostic d’un cancer.
C’est « comme des gens …