« Vous verrez, pas par des paroles, mais par des faits, toute la portée du travail que mes collègues et moi‐même avons engagé au service de Toulouse depuis dix ans », annonce le maire de Toulouse, en cravate et chemise blanche impeccable, droit derrière son pupitre installé en plein cœur de la rue Alsace‐Lorraine, ce mercredi 17 avril. Ses adjoints forment une rangée dans son dos, et une quarantaine de personnes s’amoncellent devant lui, dont l’une porte sur l’épaule un badge « Aimer Toulouse ».
Ce qui a toutes les apparences d’un meeting politique, n’est autre que le discours de vernissage de l’exposition « 10 ans de progrès pour Toulouse », financée par la collectivité et montée sous un grand dôme face à la bouche de métro Capitole. Elle retrace les évolutions positives de la ville depuis une décennie. Soit depuis 2014, justement l’année où Jean‐Luc Moudenc a été élu à la tête de la mairie. Simple coïncidence ?
Les élus d’opposition François Briançon et Vincent Gibert n’y croient pas. « Nous sommes inquiets de constater que, depuis l’annonce de votre candidature à votre succession aux élections municipales de 2026, votre communication politique et la communication institutionnelle se confondent », adressent‐ils au maire de la ville, dans un communiqué envoyé la veille de l’inauguration. Signant dans la foulée un deuxième communiqué avec tous les élus de gauche, écologistes …