L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 23/05/2024
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L’idée n’est pas nouvelle. Une première Charte de l’arbre a été établie en 2006, pendant le mandat de Jean-Marc Ayrault. Son plan d’action reposait sur la protection, la diversification, l’augmentation et la répartition de la forêt urbaine et périurbaine nantaise.

Une nouvelle Charte de l’arbre a été adoptée lors du conseil métropolitain d’avril 2024. Elle définit l’arbre comme composant essentiel du paysage urbain. De bonnes intentions qui cachent trois écueils. D’abord, cette charte métropolitaine des arbres n’a pas de portée réglementaire ni légale. Ensuite, 75% des arbres de l’agglomération nantaise sont plantés sur des terrains privés, avec, par conséquent, peu d’emprise de la puissance publique. Enfin, beaucoup de mal a été déjà fait ces dernières années. Sur la seule commune de Nantes, près de 49 hectares ont été artificialisés entre 2009 et 2021. Soit 0,74% d’une surface communale déjà noyée sous le bitume à 83,4%… Une évolution que nous avons déjà évoquée dans des enquêtes précédentes sur l’inexorable étalement urbain de l’agglomération nantaise, sur les champs et forêts emportés par vingt ans de frénésie urbaine ou sur l’ambivalence de Nantes sur la nature en ville.

Pour ce qui est du site internet, pas de site à proprement parlé, mais un onglet sur le site des espaces verts de la Ville avec un outil de dénombrement et de cartographie des arbres et arbustes plantés depuis la saison 2021.

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