2020-09-lyon-promesse-phare-maisonsalimentation
Créer des Maisons de l’alimentation, notamment dans les 37 quartiers prioritaires de la politique de la ville
Métropole Économie
Promesse en partie appliquée
Promesse de Bruno Bernard et Grégory Doucet
Liste majoritaire à la métropole de Lyon
Europe Écologie Les Verts (EELV)

L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 12/07/2023
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Dans le quartier de la Part Dieu, la ville de Lyon a créé en 2021 un « pôle alimentaire pour les plus précaires », composé d’un restaurant social et d’une épicerie solidaire et sociale. Coût du projet : deux millions d’euros. Dans une interview donnée aux Échos à l'époque, Gautier Chapuis, alors conseiller municipal délégué « à l’alimentation locale et à la sécurité alimentaire » expliquait vouloir prolonger cette offre avec un réseau de maisons de l'alimentation : « Nous souhaiterions pouvoir en installer au moins une dans chaque arrondissement. Elles s'articuleraient autour d’une offre de restauration, peut-être de jardins partagés et de vente de produits locaux. »

Deux ans plus tard, à mi-mandat (juillet 2023), on est encore loin d’un tel maillage… Une « Maison engagée et solidaire de l’alimentation » (Mesa) a toutefois ouvert ses portes, en octobre 2022, dans le quartier La Plaine Santy (8e arrondissement de Lyon), au sein d'un périmètre classé « prioritaire » de la politique de la ville. Le projet porté par les associations Vrac et Récup et gamelles est soutenu par la ville et la métropole de Lyon, entre autres partenaires. Ce tiers-lieu propose une cantine, une épicerie solidaire ou encore des animations et événements autour de l’alimentation. Son ambition : rendre accessible une nourriture de qualité à tous.






[Notre analyse en septembre 2020] Manger mieux, ce n'est pas que pour les bobos ! C'est en tout cas le sens de cette promesse des élus EELV. Ces Maisons de l'alimentation proposeront une aide alimentaire métropolitaine, des ateliers de cuisine collectifs ou encore de la vente en circuits cours, dans les 37 quartiers prioritaires de l'agglomération. Alors que la « vague verte » électorale n'a pas submergé la périphérie populaire lyonnaise, comme Mediacités l'a écrit, l'enjeu pour la collectivité est de montrer qu'elle sera capable de mettre sur pied de nouveaux lieux répondant aux besoin de ces zones, souvent moins bien dotées en termes de magasins bio ou de vrac à des prix corrects.

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Isoler les bâtiments publics

Mairie + Métropole Environnement
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 18/02/2025
La ville de Lyon a voté, le 25 mars 2021, la mise en place d’un plan de rénovation énergétique de ses équipements publics. Objectif : « Répondre aux obligations réglementaires, réduire [l]es dépenses » et l'impact environnemental. Dans le cadre de ce programme, 13 millions d’euros ont été alloués à l’isolation des bâtiments municipaux. En parallèle, la ville a lancé plusieurs programmes de rénovation des groupes scolaires, des crèches et des gymnases, qui comprennent l’isolation des bâtiments.

« En tout, on consacre 120 millions d'euros de la PPI [Programmation pluriannuelle de l'investissement] à la rénovation énergétique de nos bâtiments », précise Sylvain Godinot, adjoint au maire de Lyon chargé de la transition écologique. En 2024, la Ville avait réduit de 21 % sa consommation d'énergie par rapport à 2019 et vise une réduction de 25 % à l'horizon 2030.

La rénovation des bâtiments publics s’inscrit dans une politique nationale. La loi Elan, promue en 2018, prévoit notamment une diminution de 60 % de la consommation d’énergie d’ici à 2050 dans tous les bâtiments du tertiaire. L'État a accordé 950 millions d'euros aux collectivités locales pour engager des travaux de rénovation thermique.




Engagement auprès du Pacte pour la transition

Obtenir le label Cit'ergie Gold (délivré par l'Ademe)

Mairie + Métropole Environnement
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 18/02/2025
[Février 2025] La ville de Lyon devrait décrocher le label Cit'ergie Gold en mai 2025 suite à un audit externe mené sur la base de plusieurs centaines d'indicateurs. « Cette évaluation indépendante est la plus crédible sur les politiques climat air énergie, commente Sylvain Godinot, adjoint au maire de Lyon chargé de la transition écologique. La 5e étoile [le niveau « Gold »] distingue les résultats et pas seulement les intentions. »




[Juin 2023] Le label Cit’ergie, label européen créé en 2007, évalue la qualité des politiques municipales dans le cadre de la transition écologique sous l’égide de l’Ademe (l'Agence de la transition écologique). Le niveau « Cit’ergie Gold » correspond au niveau le plus élevé de la certification.

Depuis 2020, année de la campagne électorale municipale et métropolitaine, Cit’ergie a été renommé « Climat-Air-Énergie ». Chaque année, le label accorde un certains nombres de points aux communes participantes pour évaluer les politiques réalisées en termes de planification territoriale, d’approvisionnement en énergie, ou de mobilité.

La ville de Lyon est labellisée « Cit’ergie » (puis « Climat-Air-Énergie ») depuis 2016. Elle affiche, en 2023, 4 étoiles sur 5 et un score de 65%. La capitale des Gaules fait mieux que Toulouse ou Lille (3 étoiles sur 5), mais moins bien que Nantes ou Bordeaux (5 étoiles sur 5). Et elle reste en-deçà de la promesse de campagne de Grégory Doucet : d'après le site de l’Ademe, la certification « Cit’ergie Gold » correspond aujourd'hui à un score de 75% et plus.




Engagement auprès du Pacte pour la transition

Acheter 100% de l'électricité auprès de fournisseurs d'énergies renouvelables

Mairie + Métropole Environnement
Promesse tenue
Mis à jour le : 18/02/2025
La ville de Lyon achète la totalité de son électricité auprès du fournisseur Energie d'ici, qui regroupe des producteurs locaux d'énergie renouvelable. 16 % de la consommation électrique de la collectivité est ainsi assurée par le barrage de Dracé, dans le Beaujolais. Sur cette promesse, les écologistes ne partaient pas de zéro : en 2020, au début du mandat, 80 % de l'électricité consommée par la Ville était déjà d'origine renouvelable.

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