L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 07/04/2025
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La promesse initiale :

“Nous développerons l'hébergement temporaire des personnes âgées dépendantes, pour favoriser leur repos et soulager les aidants. Par l’entremise du Centre communal d'action sociale (CCAS), nous créerons un nouveau centre d’hébergement temporaire permettant d’accueillir, pour quelques semaines, des personnes âgées dépendantes qui résident encore chez elles. Ces séjours permettent de soulager les aidants qui, par exemple face à la maladie d’Alzheimer, sont complètement accaparés par l’attention à porter à leur proche. Cela peut aussi être une solution temporaire pour les personnes qui cherchent à intégrer une maison de retraite, et sont en attente de place.”

État de la promesse : partiellement tenue

Depuis la réélection de Jean-Luc Moudenc en 2020, l’hébergement temporaire « Les Oliviers » a ouvert ses portes en février 2024. Géré par le CCAS, ce centre d’accueil reçoit les personnes âgées de plus de 60 ans, valides ou semi-valides, pour des séjours temporaires. Le but est de pallier l’absence d'un proche, dans l'attente d'une admission en maison de retraite ou suite à une opération.

Cette structure de 27 places vient compléter l’unique centre pré-existant : Le Repos. Créé en 1987 et géré par le CCAS, celui-ci pouvait accueillir 18 personnes valides ou semi-valides. 

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Expérimenter les capteurs de bruits dans les zones de nuisances sonores

Mairie Sécurité
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 18/04/2025
Parce que les nuisances sonores dans une rue ou sur une place animée peuvent pourrir la vie des riverains, la liste Aimer Toulouse a promis en 2020 qu’elle allait “expérimenter la mise en place de capteurs de bruit dans les endroits où existent des conflits sur les nuisances sonores, par exemple, sur certaines places du centre-ville”.

La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), fin 2021.

Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. D’après la mairie, citée par La Dépêche du Midi, des dépassements de seuil auditif étaient relevés deux fois par jour en moyenne.

Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels. L'expérimentation n'a été suspendue, selon Capital, et a même failli être abandonnée. Finalement, après trois ans d’attente, la verbalisation devrait être testée à partir de mai 2025, mais sur l’avenue Saint-Exupéry cette fois. 

Rue Plana, la vitesse a en effet été limitée à 30 km/h et les nuisances sonores ne sont plus aussi élevées qu’avant. “La limitation de vitesse a permis de baisser les nuisances”, estime Chloé, qui habite la rue depuis deux ans.   

À deux pas de là, Khelil Samir, restaurateur, relativise. “C’est très bien que la zone soit passée à 30, en plus il y a une école dans la rue. Donc, sur l’aspect de la sûreté, c’est plus rassurant. Mais, nous, on ferme l’établissement à 23 h, et c’est vrai qu’il y a beaucoup de bruit. Mettre un capteur avec amende serait vraiment efficace. »

Pierre*, un autre commerçant de la rue, est plus sceptique. « Je pense qu’il vaudrait mieux mettre l’accent sur les radars de vitesse avec amendes. La seule chose qui a vraiment fait baisser le niveau sonore, c’est la modification de la rue en sens unique. Qui dit moins de voitures dit moins de bruit!”, remarque-t-il.  

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