2020-09-nantes-promesse-phare-sexisme
Devenir la première ville non sexiste de France à 10 ans
Mairie Action sociale
Promesse invérifiable
Promesse de Johanna Rolland
Liste majoritaire à la mairie de Nantes
Parti socialiste (PS)

L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 31/05/2024
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Les femmes se battent pour leurs droits depuis des siècles, et Johanna Rolland projette de réaliser un tel exploit en seulement dix ans. Si l’ambition est louable, n’y aurait-il pas un fond de démagogie dans cette promesse ? Devenir la première ville non sexiste est un projet colossal… voire impossible. L’idée sous-entend d’agir à la fois sur les manifestations concrètes du sexisme, mais aussi sur le système en lui-même, qui les permet.

Pour atteindre cet objectif, la municipalité s’est engagée à réaliser certaines actions comme améliorer l’égalité homme/femme, mettre en place des Journées du Matrimoine, ou encore organiser des Assises de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Entre 2022 et 2023, un dialogue citoyen a également été ouvert pour l’élaboration d’un “réseau de la ville non-sexiste”. Après délibération en Conseil municipal en octobre 2023, le réseau est lancé le mois suivant. Concrètement, il s’agit d’un regroupement d’associations qui fait force de proposition auprès de la Ville.

Reste à savoir si cela suffira pour devenir la première ville non sexiste de France d'ici à 2030. Et d’ailleurs, quels sont les critères qui ont été retenus pour qualifier la ville de non-sexiste ? "Il s'agit d'un objectif politique", selon Johanna Rolland donc matériellement invérifiable pour Mediacités.

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