L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 03/04/2025
Partager
Promesse initiale : 

"Nous expérimenterons le parking intelligent en centre-ville : des capteurs permettront de savoir en direct, sur internet, dans quelle zone il est le plus facile de trouver une place rapidement. Nous ferons mieux connaître la possibilité d’utiliser des services de partage de places de parking, pour que plus de stationnements privés soient disponibles à tous."

État de la promesse : non tenue

A notre connaissance, aucune expérimentation de parking intelligent n’a eu lieu à Toulouse depuis 2020. Et à l’heure actuelle, aucune solution ne permet de localiser - depuis un site internet - les places de stationnement disponibles dans les rues de la commune de Toulouse ou dans les 21 structures dédiées. 

Resservie pendant la campagne, l’idée n’était pas neuve. En 2010, la commune annonçait l’expérimentation du projet Statio-Lib dans le quartier des Chalets. Créé par la start-up Lyberta, il devait permettre de guider les automobilistes en temps réel vers les places libres et permettre un partage de parkings privés. L’expérimentation a été rapidement stoppée en 2011 après des défaillances techniques.

En 2013, la start-up Parkisseo a relancé l’idée en proposant une borne capable de centraliser la recherche de places, le temps passé en stationnement, et la détection des automobilistes en infraction. L’expérimentation a bien eu lieu, mais l’entreprise a été liquidée en 2019, avant d’avoir pu donner suite au projet.

L’actualité de cette promesse

Recevoir des alertes par e-mail sur l'actualité de cette promesse
Vous avez une information à nous partager sur cette promesse ?

Il n’y a pas encore d’actualité pour cette promesse.

Voir les actualités précédentes

Expérimenter les capteurs de bruits dans les zones de nuisances sonores

Mairie Sécurité
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 18/04/2025
Parce que les nuisances sonores dans une rue ou sur une place animée peuvent pourrir la vie des riverains, la liste Aimer Toulouse a promis en 2020 qu’elle allait “expérimenter la mise en place de capteurs de bruit dans les endroits où existent des conflits sur les nuisances sonores, par exemple, sur certaines places du centre-ville”.

La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), fin 2021.

Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. D’après la mairie, citée par La Dépêche du Midi, des dépassements de seuil auditif étaient relevés deux fois par jour en moyenne.

Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels. L'expérimentation n'a été suspendue, selon Capital, et a même failli être abandonnée. Finalement, après trois ans d’attente, la verbalisation devrait être testée à partir de mai 2025, mais sur l’avenue Saint-Exupéry cette fois. 

Rue Plana, la vitesse a en effet été limitée à 30 km/h et les nuisances sonores ne sont plus aussi élevées qu’avant. “La limitation de vitesse a permis de baisser les nuisances”, estime Chloé, qui habite la rue depuis deux ans.   

À deux pas de là, Khelil Samir, restaurateur, relativise. “C’est très bien que la zone soit passée à 30, en plus il y a une école dans la rue. Donc, sur l’aspect de la sûreté, c’est plus rassurant. Mais, nous, on ferme l’établissement à 23 h, et c’est vrai qu’il y a beaucoup de bruit. Mettre un capteur avec amende serait vraiment efficace. »

Pierre*, un autre commerçant de la rue, est plus sceptique. « Je pense qu’il vaudrait mieux mettre l’accent sur les radars de vitesse avec amendes. La seule chose qui a vraiment fait baisser le niveau sonore, c’est la modification de la rue en sens unique. Qui dit moins de voitures dit moins de bruit!”, remarque-t-il.  

Pour aller plus loin

Vous aimeriez lire toutes nos enquêtes collaboratives ?

Faites vivre l’investigation locale, soutenez Mediacités