L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 22/09/2023
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La promesse initiale : "Nous expérimenterons la mise en place de capteurs de bruit dans les endroits où existent des conflits sur les nuisances sonores, par exemple, sur certaines places du centre-ville. Ces capteurs de bruit permettront de produire des données objectives sur les nuisances sonores et de faire travailler ensemble les habitants, les commerces et les usagers de nos places. Si les niveaux enregistrés ne sont pas acceptables, des mesures devront être prises pour ramener la vie urbaine à un niveau qui respecte la tranquillité de ceux qui habitent le centre-ville".

La métropole de Toulouse a été sélectionnée par le gouvernement en janvier 2022 pour expérimenter un premier capteur de bruit sur son territoire au même titre que cinq autres communes ou communautés de communes en France. Le dispositif a été installé rue Louis Plana, à la Roseraie, une artère classée comme l’une des plus bruyantes par le Centre d’étude et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), fin 2021.

Ce capteur était en rodage pour homologation pendant les six premiers mois de l’année 2022 afin de vérifier s’il associait bien le bruit au bon véhicule. Retiré en juin 2022, il devait être remis en place fin 2022 et permettre de sanctionner les véhicules dépassant le seuil de 83 décibels.

Cette deuxième phase n’a toujours pas commencé, selon Capital, et pourrait même être abandonnée faute de pouvoir tenir les délais prévus pour l'expérimentation nationale.

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Renouveler les VélÔToulouse en 2022

Mairie Mobilités
Promesse en partie appliquée
Mis à jour le : 04/10/2024
En 2020, Jean-Luc Moudenc a promis que "dès 2022, nous renouvellerons le service VélôToulouse en améliorant la facilité d’utilisation de ce système de location, et en l’étendant dans tous les quartiers, avec des vélos plus près de chez soi".

Cette promesse a été tenue avec deux années de retard. Ce décalage s'explique par le temps nécessaire à la réattribution du marché de vélo en libre-service après l'échéance du contrat. Arrivé à son terme en 2022, celui-ci a été réattribué à JC Decaux en 2023. En mars 2024, la mairie de Toulouse et sa régie de transport Tisséo ont pu annoncer la modernisation de 283 stations et la construction de 177 nouvelles. Finalement, le renouvellement de la flotte a été réalisé en septembre 2024.

Rendre gratuit le stationnement pour les véhicules électriques

Mairie Mobilités
Promesse tenue
Mis à jour le : 18/01/2024
La mesure a été votée lors du conseil municipal du 30 juin 2023. Elle est devenue effective à partir du 16 janvier pour les abonnements annuels au stationnement pour les résidents et pour les professionnels. "Les visiteurs pourront quant à eux bénéficier de 2h30 gratuites chaque jour", précise la collectivité.

D'après ses estimations, 1 % des véhicules roulant dans le périmètre de Toulouse Métropole, sont électriques. Cela représente 4 000 véhicules sur la métropole, dont 2 000 à Toulouse. La gratuité offerte par la mairie représenterait un manque à gagner de 90 000 euros sur les recettes (abonnement + paiement horaire, hors forfait post-stationnement) lors de la première année d'application de la mesure.

Généraliser les zones à 30 km/h

Mairie Mobilités
Promesse tenue
Mis à jour le : 13/12/2023


Dans son programme, Jean-Luc Moudenc promettait en 2020 de "généraliser les zones 30 km/h dans Toulouse, en ne faisant d’exceptions que pour les grands axes". Cette décision s'appliquera à partir du 1er janvier 2024. Une limitation à 50 km/h sera maintenue sur les boulevards longeant le canal du Midi, le boulevard des Crêtes et les pénétrantes comme l’avenue des États-Unis, l’avenue de Castres, la route de Seysses.

Pour faire respecter ce changement de vitesse, le maire prévoyait d'implanter "au moins 60 radars pédagogiques supplémentaires", de faire de la "pédagogie auprès des automobilistes" et d'ajouter des aménagements de type chicanes et dos d’ânes si nécessaire. À ce stade, la commune ne compte que 41 radars pédagogiques. D'après nos analyses, leur présence n'a pas permis de réduire les nombreuses infractions.

La mairie mise pourtant encore sur la méthode douce pour ne pas contrarier les automobilistes. Au printemps 2023, elle a mis en ligne trois vidéos de sensibilisation à son nouveau code de la rue pour changer les comportements. Celles-ci ont été vues par moins de 1 500 personnes...

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